La reprise du Championnat de football a été annoncée par les hautes autorités. Aussitôt les arbitres ont repris le terrain des entraînements avec les mêmes incertitudes, défis et des interrogations sur leur condition sociale.
Par Clinton MOMBO
En prélude à la reprise du championnat national de football, prévue pour le 14 mai 2022 sur l’ensemble du pays, les arbitres sont à pied d’oeuvre avec des entraînements intensifs pour se mettre en condition.
Si d’un côté le calendrier et la formule des deux championnats professionnels sont dévoilés, mais la rencontre entre le ministre des sports, la Ligue nationale de football (Linaf) et les différentes parties prenantes tarde à se tenir afin d’élaborer la feuille de route.
Certes les arbitres ont repris le chemin des entrainements depuis le lundi 21 mars. Mais des questions et des défis à relever sont latents et surtout avant le début d’un exercice pas comme les autres. Le fait est singulier, au sortir de deux années sans pratique d’activités et de compétition pour la plupart, les organismes pourraient tarder à retrouver leur rendu optimal.
Comme le reste des acteurs du football gabonais, les arbitres ne comptent pas aller dans ce championnat 2021-2022 sans avoir eu à régler toutes les questions qui mettent en mal leur corporation et leur encadrement. Afin que cette fois-ci comme de coutume l’arbitrage dans le football ne soit plus cet enfant orphelin.
Les arbitres attendent de leur responsable de régler les problèmes d’assurance, des primes et des commissaires souvent moins connaisseurs affectés au cours des matchs. L’assurance parce que ce sont des vies, qui sont engagées. Les primes jamais déterminées à l’avance avec les officiels ou leur responsable.
Les Foxiens avant de faire retentir leur sifflet et d’enchaîner les efforts tous les trois jours, en plus de gérer la fatigue des voyages, veulent savoir quel sera le type de contrat ou de traitements qui leur sera réservé.
Quid des résultats de l’audit commis par le ministère des Sports et des suites de la dette des arbitres avant le départ d’une nouvelle saison ? D’ailleurs, au sortir des discussions avec le cabinet d’audit Ernest&Young, il est clairement fait état que la situations des arriérés des arbitres ne figuraient pas.
Mais du côté des arbitres, une lueur d’espoir laisse espérer, car les responsables en charge de l’arbitrage comptent se faire attendre afin de faire sortir les leurs dans cette précarité.
Soulignons qu’au terme de cette préparation, selon le département de l’arbitrage, un test physique réservé aux arbitres de grade : FIFA, Fédéral et Interligue est prévu pour le 7 mai et que seul les arbitres qui réussiront à ce test seront aptes à officier cette saison en D1 et D2.