C’est le siège de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANPI) qui a servi hier de case à palabres entre le premier ministre Julien Nkoghe Bekale et la Confédération Patronale Gabonaise emmenée par son président Alain Ba Oumar.
Par Obame D’EBOMANE
Comme il avait annoncé lors de son discours de politique général qui traçait son plan d’action et les projections qu’il faisait, le chef du gouvernement continuait ainsi ses consultations et concertations avec tous les partenaires. Le tour est revenu cette fois ci aux membres du patronat. Ayant dans sa feuille de route indiquée une série de réformes et d’innovations le chef du gouvernement à expliquer aux entrepreneurs l’appui et le soutien que le gouvernement attendait de leur part. Il insistera sur le fait que les réformes doivent générer un climat économique vertueux, générateur de croissance durable et inclusive.
Il revient aux opérateurs économiques d’accompagner les initiatives gouvernementales avec un tissu de grandes entreprises, et de petites et moyennes industries. Ces dernières ne devraient employer prioritairement une main d’œuvre nationale qualifiée et disponible. Ce faisant tout le monde trouverait ainsi son compte a poursuivi le premier ministre. Le cadre d’échanges est un partenariat gagnant-gagnant. Tout en admettant que les réformes sont voulues et acceptées par le patronat mais qu’en retour, elle ne rencontre pas l’assentiment des employés.
Julien Nkoghe Bekale s’est montré rassurant à l’endroit du patronat : « L’état sera un facilitateur pour vous permettre de réaliser vos objectifs d’entreprises en termes de croissance, investissement, création de richesses, de bénéfices et distribution de dividendes ». Par la suite le président du CPG, Alain Ba Oumar trouvera salutaire l’initiative du gouvernement mais il ne manquera pas de souligner l’impératif de mettre fin à bon nombre de dysfonctionnement qui altèrent la bonne marche des entreprises.
Et pour finir, le premier ministre rappellera que le gouvernement assurera une gestion assainie des finances publiques et que celle-ci sera adossée à une dépense publique performante et à une économie diversifiée. Il y aura donc ainsi un environnement attractif, sain, sûr avec des ressources humaines formées et adaptées aux besoins des entreprises dans un contexte social apaisé. A l’endroit des chefs d’entreprises expatriés, Julien Nkoghe Bekale va les exhorter réinvestir leurs profits dans l’économie nationale afin de contribuer à la création d’emplois.