Le secteur pétrolier a enregistré des résultats mitigés au cours de l’année écoulée. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte dans cette situation délicate pour les pays producteurs et exportateurs de l’or noir. Néanmoins, il reste indéniable que les quotas exigés et imposés par l’OPEP ont conduit à une baisse drastique de la production.
.Par Treisha Leyla
Pour la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), en 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchi de 1,2 % pour se situer à 10,766 millions de tonnes métriques (78,7 millions de barils). L’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir explique ce repli malgré les bonnes performances réalisées par Vaalco (sur le champ Étame) et BWE.
Dans le même temps,, les exportations ont reculé de 6,4 % à 9,9 millions de tonnes métriques sur la période sous revue, en raison de la baisse de la demande mondiale, en lien avec la pandémie de coronavirus. Par ailleurs, le Brent s’est situé à 41,67 dollars le baril en moyenne contre 64,30 dollars en 2019, alors que le panier de brut gabonais s’établissait à 40,23 dollars en moyenne sur les 12 mois. Cela a représenté des baisses respectives de 35,2 % et 35,6 % en glissement annuel.
Cette décrue des prix est liée au ralentissement de la demande mondiale, accentuée par la paralysie des transports aériens.