Nous sommes éberlués et pour tout dire scandalisés par cette nouvelle insoutenable et déconcertante qui inonde les réseaux sociaux depuis quelques jours. Aussi nous, nous posons la question de savoir qu’avons-nous fait pour mériter pareil outrage et une telle déconsidération suprême ? Pourquoi diantre ce mal que l’on fait au Gabon si digne, respecté et envié ? Il y a encore peu, dans ces mêmes colonnes nous, nous désolions de tous ceux-là, ainsi que toutes celles- là, qui se sont trouvés par défaut propulsés aux plus hautes fonctions de l’état. Pouvait-il en être autrement ? Quand par des combinaziones souterraines, l’on a offert l’honneur et la respectabilité de la république à une engeance sans envergure, ni étoffe pour ces strapontins d’exigence et de qualités strictes.
Par Obame D’EBOMANE
Comment justifier ou encore expliquer le comportement d’une mystique égarée, qui s’en va sur les bords du Congo idolâtrer et vénérer un quidam quelconque en le déifiant. Par cet acte de soumission et d’allégeance absolue à cet ersatz équivoque d’un christianisme domboloisé, elle n’aura réussi qu’à couvrir le Gabon, son peuple et ses dirigeants de honte ainsi que d’opprobre. On se gausse de nous à travers le monde car la toile est impitoyable. Ne nous perdons pas en conjecture. Il est d’ici question d’une haute trahison envers la nation, mais pas que, car par cet acte de subordination à ce succédané de croyance, elle s’est volontairement rendue coupable d’apostasie et de reniement envers les plus hautes autorités, qui ont placé en elle confiance et responsabilité.
La conséquence doit être implacable, car nous la savons désormais sous emprise. Il revient au Chef du gouvernement de lui signifier sans délai son congé. Surtout que l’on ne vienne pas nous demander de donner du temps au temps. L’histoire récente de notre pays nous a démontré que face à de telles dérives mieux à pareilles déviances, la sanction était inflexible et se soldait cash. Nous, nous souvenons tous encore de la brutale et irréversible dégringolade de Manf’ 10 après une prestation artistique trop exubérante et jugée d’un goût douteux. La république ne peut continuer à souffrir trop longtemps tous ces inconvenants nés avant la honte, et incapables de tenir leur rang et flottant dans des habits trop larges pour leur statut.
Que l’on nous fasse querelle de sublimer le Gabon et nous sommes fort aise. Aussi nous ne permettrons aucune indulgence envers tous ceux qui souillent son honneur et scarifient sa dignité. Puisque leur conscience est scellée à la nouvelle Jérusalem. Une seule alternative est possible laver cet outrage par l’éviction. Bassé !