La question est poignante et grave. Sommes nous encore dans une République? De mémoire de gabonais l’on peut affirmer, et cela sans faire dans le mélodramatique que l’heure est grave, et convenir que le socle de notre dispositif institutionnel vient d’être outrageusement profané et souillé de la manière la plus vile et abjecte.
Par Obame D’EBOMANE
Sommes- nous encore dans une république? Lorsqu’Ossouka répond à la cour constitutionnelle par un pied de nez, qui est en fait un bras d’honneur brandit à la face de la nation et tout ceci avec arrogance, mépris et désinvolture. Qui nous disait encore que les décisions de la Cour Constitutionnelle étaient irrévocables, irrémédiables, incontestables et impératives. Belle littérature sur laquelle Ossouka Raponda, s’essuie allègrement les pieds.
Grande dame que cette Ossouka, qui vient par cet acte de défiance faire mentir tous ceux qui affirmait, que tout son parcours s’est fait sous la bienveillante protection de Marie Madeleine Mborantsuo. Et voilà, que devant la nation toute entière par un camouflet cinglant et irrévérencieux, elle s’affranchit de cette tutelle encombrante devenue obsolète.
Demain matin serions nous encore une République? Si après pareil outrage commis envers la loi fondamentale et cette infamie virulente faite à la nation et aux populations. Pour la dignité et l’honneur ainsi bafoués du Gabon une seule alternative s’impose et ce sans délais, l’éviction d’Ossouka Raponda de la primature et cet affront fait à l’ensemble des institutions vient conclure deux trop longues années de vide et d’inconsistance. Merci au Copil Citoyen d’avoir été si utile au pays!