L’organisation de la 13e édition de la Tropicale Amissa Bongo est une « machine pratiquement huilée ». Les organisateurs, sous la direction technique du Français Jean-Claude Hérault, se préparent en sourdine.
La préparation des Panthères gabonaises n’est toujours pas prête, faute de moyens financiers. Au grand dam des cyclistes notamment. « Certes, nous ne sommes pas des professionnels. Mais pour participer à une compétition telle que la Tropicale Amissa Bongo, nous, amateurs gabonais, devons avoir une préparation conséquente avec un encadrement technique de qualité. Mes coéquipiers et moi éprouvons non seulement des soucis de matériel de travail, mais aussi un contenu de travail approprié. Nous sommes sur place. Il nous faut forcément une mise au vert en Espagne », se lamente le vice-capitaine des Panthères, Glenn Moulengui.
Ce qu’ignorait sans doute cette Panthère, c’est que la Tropicale va se disputer sous un climat équatorial marqué par des chaleurs suffocantes, et qu’une préparation en Espagne où les températures avoisinent, dans certains cas les 2°, semble relever de l’absurde.
Il n’empêche que le département des Sports et la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy) ont le devoir de relever « le moral des Panthères qui se trouve actuellement au sol ». Parce que, selon notre interlocuteur, « il n’y a qu’une mise au vert poussée à l’heure actuelle qui peut permettre aux Panthères d’entreprendre un sérieux travail en groupe ».