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A court terme, les effets du changement climatique s’annoncent cataclysmiques

A court terme, les effets du changement climatique s’annoncent cataclysmiques

Un projet de rapport du Giec annonce pour 2050, voire avant, des effets dévastateurs du dérèglement climatique pour la Terre et l’humanité. Même la limitation du réchauffement global à +1,5 °C, fixée comme objectif, aura des conséquences dramatiques pour de nombreuses populations.

 Par David B. Hauce

Le dernier rapport du Giec, publié en 2014, était déjà particulièrement alarmant. Mais ce n’est rien à côté du dernier projet de rapport des experts du climat de l’ONU. Selon eux, quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conséquences dévastatrices du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050. « La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas », note ainsi le résumé technique.

Le projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) oscille entre un ton apocalyptique et l’espoir offert aux humains de changer leur destin par des mesures immédiates et drastiques. Parmi ses conclusions les plus importantes, figure un abaissement du seuil au-delà duquel le réchauffement peut être considéré comme acceptable.

Avec l’Accord de Paris en 2015, le monde s’est engagé à limiter le réchauffement à +2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, si possible +1,5 °C. Désormais, le Giec estime que dépasser +1,5 °C pourrait déjà entraîner « progressivement des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles ».

Selon l’Organisation météorologique mondiale, la probabilité que ce seuil de +1,5 °C sur une année soit dépassé dès 2025 atteint déjà 40 %. « Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre », martèle le Giec, alors que la prise de conscience sur la crise climatique n’a jamais été aussi étendue.

Le climat a déjà changé. Alors que la hausse des températures moyennes depuis le milieu du XIXe siècle atteint 1,1 °C, les effets sont déjà graves et seront de plus en plus violents, même si les émissions de CO2 sont freinées. Et les êtres vivants – humains ou non – les moins à blâmer pour ces émissions sont, ironiquement, ceux qui en souffriront le plus.

Pour certains animaux et variétés de plantes, il est peut-être même déjà trop tard. « Même à +1,5 °C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s’adapter », souligne le rapport. Il cite notamment les recifs coralliens, dont un demi-milliard de personnes dépend.

Parmi les espèces en sursis figurent les animaux de l’Arctique, territoire qui se réchauffe trois fois plus vite que la moyenne. Sur place, des modes de vie ancestraux, de peuples vivant en lien étroit avec la glace pourraient aussi disparaître.

Agriculture, élevage, pêche, aquaculture… « Dans tous les systèmes de production alimentaire, les pertes soudaines s’accroissent », observe aussi le rapport, et les aléas climatiques en sont le « principal moteur ». Or, l’humanité n’est à ce stade pas armée pour faire face à la dégradation certaine de la situation.

« Les niveaux actuels d’adaptation seront insuffisants pour répondre aux futurs risques climatiques », prévient le Giec. Avec un réchauffement de seulement +2 °C, 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême d’ici dix ans et 80 millions de personnes supplémentaires auront faim d’ici à 2050.

A cette échéance, des centaines de millions d’habitants de villes côtières seront menacés par des vagues-submersion plus fréquentes, provoquées par hausse du niveau de la mer. A +1,5 °C, dans les villes, 350 millions d’habitants supplémentaires seront exposés aux pénuries d’eau. Ils seront 400 millions à + 2 °C.

Et avec ce demi-degré supplémentaire, 420 millions de personnes de plus seront menacées par des canicules extrêmes. « Les coûts d’adaptation pour l’Afrique devraient augmenter de dizaines de milliards de dollars par an au-delà de +2 °C », prédit le rapport. Encore faut-il trouver cet argent.

Le texte souligne d’autre part le danger d’effets en cascade. Certaines régions (est du Brésil, Asie du Sud-Est, Chine centrale) et presque toutes les zones côtières pourraient être frappées par trois ou quatre catastrophes météo simultanées, voire plus : canicule, sécheresse, cyclone, incendies, inondation, maladies transportées par les moustiques…

Et il faut de surcroît prendre en compte les effets amplificateurs d’autres activités humaines néfastes pour la planète, note le rapport. Il cite la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, la pollution, la propagation de maladies, etc. « Le monde fait face à des défis entremêlés complexes », commente ainsi Nicholas Stern, spécialiste de l’économie du climat, pas impliqué dans ce rapport. « A moins de les affronter en même temps, nous n’allons en relever aucun », estime-t-il.

Sans oublier les incertitudes autour des « points de bascule », éléments clefs dont la modification substantielle pourrait entraîner le système climatique vers un changement violent et irrémédiable. Au-delà de +2 °C, la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique de l’Ouest (qui contiennent assez d’eau pour provoquer une hausse du niveau de la mer de 13 mètres) pourrait par exemple entraîner un point de non-retour, selon de récents travaux.

« Chaque fraction d’un degré compte », insiste le Giec, alors qu’un autre point de rupture pourrait voir l’Amazonie, un des poumons de la planète avec les océans, transformée en savane. Face à ces problèmes systémiques, aucun remède miracle unique.

En revanche, une seule action peut avoir des effets positifs en cascade. Par exemple, la conservation et la restauration des mangroves et des forêts sous-marines de kelp, qualifiées de puits de « carbone bleu », accroissent le stockage du carbone, mais protègent aussi contre les submersions, tout en fournissant un habitat à de nombreuses espèces et de la nourriture aux populations côtières.

Comme une note d’espoir, l’humanité peut croire, en dépit de ses conclusions alarmantes, le rapport offre ainsi une note d’espoir. L’humanité peut encore orienter sa destinée vers un avenir meilleur en prenant aujourd’hui des mesures fortes pour freiner l’emballement de la deuxième moitié du siècle. « Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement », plaide le rapport. « Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation ».

Le rapport d’évaluation complet de 4.000 pages a pour vocation d’éclairer les décisions politiques. Même si ses principales conclusions ne changeront pas, il ne sera officiellement publié qu’en février 2022, après son approbation par consensus par les 195 Etats membres. Trop tard, toutefois, pour les cruciales réunions internationales sur le climat et la biodiversité prévues fin 2021, notent certains scientifiques.

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