Le ministre Tony Ondo Mba a conféré hier avec l’ensemble des points focaux des différents ministères impliqués dans la question minière. En présentant le nouveau code minier, comme étant un instrument axial pour consacrer le secteur minier en un atout d’intérêt stratégique pour l’économie nationale ainsi que pour les générations avenir.
Par Treisha Leyla
A n’en point douter, l’une des grandes innovations du nouveau Code minier, est, inéluctablement, la prise en charge des projets de développement des communautés locales vivant dans les régions d’implantation des différents sites miniers. Ainsi, prenant, plus que jamais en compte les préoccupations des dites populations, vivant pour la plupart dans précarité et la pauvreté, les autorités du pays ont décidé de leur faire partager les fruits de la croissance.
C’est en cela que l’article 60 dudit code stipule clairement que le fond de développement des communautés locales est destiné au financement des projets socio-économique au bénéfice des communautés locales de la région d’implantation des sites miniers. le dit fonds servira également au financement des programmes de reconversion économique des localités concernées. S’agissant des ressources qui seront alloués aux communautés, elles seront liquidées chaque année par l’administration en charge des mines.
De l’ensemble des différents produits, des recettes à hauteur de 20% iront directement dans les caisses du fonds de développement des communautés locales. Ainsi, un comité de gestion sera mis en place. Il sera composé de l’administration des mines, de l’économie, des collectivités locales, de l’entreprise minière et des représentants des populations locales. Des projets de développement commun seront retenus par le comité de gestion pour être financés. Une autre innovation de taille annoncé par le ministre Tony Ondo Mba, concerne les emplois dans le secteur des mines. Dans son chapitre 5 à l’article 43, la part belle est faite aux employés nationaux par la priorité instituée et recommandée par les plus hautes autorités de l’Etat.