Olam Rubber Gabon et Brainforest, ensemble pour redynamiser la production de cacao dans la province du Woleu-Ntem. L’objectif de ce partenariat est le retour de la prospérité au sein des foyers.
Par Treisha Leyla
L’autonomisation socio-économique des communautés rurales et leur essor tels sont les buts visés par l’entreprise Singapourienne, située à Bitam, dans le Woleu-Ntem, Olam Rubber Gabon. L’entreprise s’est proposé d’appuyer les communautés rurales de la province septentrionale dans la mise en place de plantations de cacao sous couvert forestier. L’objectif à atteindre étant la redynamisation de la culture de cette spéculation dans les départements et districts concernés par ses activités et ensuite l’augmentation des revenus des ménages.
Afin de mener à bien ce défi, Olam Rubber Gabon a fait appel à l’expertise de l’ONG Brainforest, dont l’une des missions est «d’informer et accompagner les parties prenantes pour une gestion durable et équitable des ressources naturelles au Gabon». Ce partenariat a permis dans un premier temps, entre novembre 2017 et juin 2018, de faire un état de lieu de la filière du cacao.
Cet inventaire a permis de relever un certain nombre de problèmes que rencontre la filière dans la zone. Il s’agit notamment de la classification du cacao par catégorie sur la base des critères non connus des populations (supérieur, courant, limite, déchet) ; le manque d’appui et de suivi technique dans la mise en place et l’entretien des parcelles de cacao ; la mauvaise qualité du réseau routier, peu ou pas du tout praticable en toute saison.
Pour accompagner les communautés dans le cadre de ce projet, une programmation par zone et phase a été arrêtée. La phase 1 (2017-2018) a concerné neuf villages du département du Haut-Ntem. Pour trouver des solutions aux problèmes identifiés, une formation des producteurs actifs a été organisée au village Assok dans le canton Sossolo Ntem. Cette formation a permis de renforcer les capacités des planteurs sur les techniques de production raisonnées et d’entretien des cacaoyères et l’utilisation des produits phytosanitaires.
Pour la phase 1 du projet (2017-2018), des parchemins ont été remis aux 18 agriculteurs ayant bénéficié de l’appui sur les techniques de production raisonnées de culture du cacao. L’élargissement du projet aux autres villages peut constituer un outil de développement puissant susceptible d’ouvrir des perceptives en matière de lutte contre la pauvreté pour la population locale.