Hier, Léon Armel Bounda Balonzi, le ministre en charge des Transports, assisté de son ministre délégué Françoise Assengone, ont tenu une séance de concertation avec les syndicats du secteur de transport routier. Six (6) points étaient à l’ordre du jour. La situation chaotique de la route nationale 1 était la revendication principale de ce tour de table.
Par Franck Mohamed
C’est au cours d’une Assemblée générale, que les syndicats du secteur de transports terrestres, avaient adopté la résolution d’une entrevue de clarification avec Léon Armel Bounda Balonzi, le ministre de tutelle.
Sur leur agenda, 6 points de revendications classés par ordre de priorité. La première préoccupation actuellement demeure, le démarrage effectif des travaux de la route nationale 1, notamment, dans la zone de coupure du pk80.
Les syndicats, représentés par le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Robert Menié, ont proposé la mise en place d’un plan d’urgence national. Celui-ci prendra en compte l’ensemble du réseau routier national, tel que l’a instruis le président de la République au gouvernement.
Une proposition a été faite portant sur la mise en place d’un observatoire national qui permettra de surveiller le réseau routier, afin de prévenir les situations de dégradation, la mise en place d’un programme routier, la restauration du Fonds d’entretien routier (FER) et un réexamen de la décision d’interdiction de voyages de nuit.
Le ministre indiquera que les entreprises adjudicataires, dont Colas et la Société autoroutière du Gabon (SGA), sont à pied d’œuvre au pk 80 pour rétablir la circulation. Précisant que les travaux de grande envergure, à savoir la ”Transgabonaise”, débuteront en juillet 2020, après la phase d’étude qui prend beaucoup de temps.
En outre, il informera de la possibilité pour son ministère, d’acquérir des outils modernes, afin de prévenir la détérioration des infrastructures routières.