Les pays de la zone Cemac, qui se remettent à peine de la crise de la dette et sont confrontés à des défis sécuritaires ayant mis à rude épreuve leurs finances publiques, vont à nouveau voir leurs budgets mis à mal.
Par Treisha Leyla
Le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui regroupe le Congo, le Tchad, la RCA, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Cameroun – parmi lesquels cinq sont producteurs de pétrole. Daniel Ona Ondo évalue ici l’impact que pourrait avoir la crise liée au coronavirus :
Les pays de la zone vont subir les effets d’entraînement de cette crise sanitaire mondiale, conjuguée à la dégringolade du prix du pétrole, en raison de leur forte exposition aux économies touchées par le virus, notamment de la Chine et de l’Union européenne.
Un ralentissement de la demande ou une récession chez ces partenaires va peser particulièrement sur le secteur des matières premières, et singulièrement le pétrole. Les transports, le tourisme et l’hôtellerie sont eux aussi touchés, ce qui fait craindre un effet de contamination sur les autres secteurs d’activité, et sur l’ensemble de l’économie.