Pour compenser les émissions de CO2 de l’Euro 2020, l’instance dirigeante du football européen a également annoncé qu’elle investirait de projets d’énergies renouvelables pour « lutter contre les changements climatiques dans le cadre de l’Euro 2020 ».
Par Clinton Mombo
L’UEFA veut « assumer ses responsabilités » face à l’empreinte carbone de l’Euro 2020. Le président de l’instance dirigeante du football européen a annoncé dans un communiqué, une série de mesures pour « lutter contre les changements climatiques dans le cadre » de la compétition.
L’Euro 2020 ne se jouera pas dans un ou deux pays hôtes mais dans douze Etats à travers le continent européen. Cette formule a « de nombreux avantages », selon le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin. « Outre le fait qu’elle permet à davantage de communautés d’Europe d’avoir accès aux matches, elle évite la construction de quantité de nouveaux stades et des voies de transport que ces stades impliquent, des constructions qui représentent un coût environnemental colossal en béton et en autres ressources, affirme l’instance européenne. Mais cela a aussi un coût, les supporters devant parcourir des distances plus grandes pour voir leurs équipes jouer. »
Pour compenser les « 405 000 tonnes estimées de CO2 qui seront générées par les supporters et le personnel de l’UEFA dans leurs déplacements pour assister aux différents matches du tournoi », 600 000 arbres seront plantés en Europe. Soit 50 000 plantations dans chacun des douze pays hôtes. Le communiqué évoque également des investissements « dans des projets d’énergies renouvelables », sans donner plus de détails.