La militante des droits de l’homme a également été condamnée à une amende de 10 millions de F pour «injures publiques, diffamation, atteinte à l’honneur» à magistrat.
Près d’un mois après son interpellation, Marie Claudette Ndagui a été fixée lundi dernier sur son sort. Présidente de l’ONG AGOS, elle a été condamnée à une peine de prison de 12 mois dont 4 avec sursis pour «injures publiques, diffamation, atteinte à l’honneur» à l’encontre du procureur N’zahou. Cette condamnation est également assortie d’une amende de 10 millions de FCFA de dommages et intérêts.
Comme il fallait bien s’attendre, la décision de justice a suscité de l’indignation au sein des organisations de la société civile qui ont crié à l’injustice. C’est dans ce sillage que la ROLBG, une organisation de la société civile a organisé ce mercredi une conférence de presse pour «informer l’opinion publique nationale et internationale sur les circonstances et les faits dans lesquelles, Marie Claudette Ndagui, militante des Droits de l’Homme a été abusivement placé en détention après plusieurs semaines de harcèlements, d’intimidation et de menaces».