L’argent devrait venir de l’Etat et de la Banque africaine de développement pour booster la production agricole. Au cours de sa présentation devant 400 experts du continent rassemblés il y a quelques jours à Brazzaville au Congo, Calixte Mbeng, coordonnateur du projet GRAINE, a annoncé que le
Gabon devra bénéficier d’un financement de 76 milliards de F.
«Le projet sera financer par l’Etat gabonais à hauteur de 10 milliards de FCFA et par un prêt de la Banque africaine de développement d’une valeur de 66 milliards de FCFA soit une enveloppe globale de 76 milliards de FCFA», a-t-il affirmé.
Ce montant devra permettre de booster l’agriculture dans les zones rurales et de développer les infrastructures, la formation, l’encadrement, le renforcement des capacités des acteurs du
secteur agricole.
Tout comme il devra contribuer à l’amélioration de l’employabilité des
jeunes. «Le Gabon a fait appel à la BAD et au BIT pour l’aider à réhabiliter les structures de formation, à élaborer des projets d’entreprises agricoles viables et fiables bref à développer l’auto-emploi.
L’enveloppe doit aussi permettre de réaliser certains investissements pour
faciliter la vie dans les zones rurales (routes, électricité, eau potable, soin de santé de qualité, habitat rural, téléphone, internet et loisirs)», a poursuivi l’orateur.
Pour Calixte Mbeng, «le Projet d’appui au programme GRAINE phase N°1 tel qu’il a été conçu doit donner une autre image de la ruralité au Gabon». Géré par la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), ce Partenariat public privé (PPP) conclu entre le Gabon et le groupe agro-industriel singapourien Olam opère dans les filières vivrières et dans le palmier à huile.
A ce jour, 7 731 hectares de palmier à huile ont été
mis en terre contre 1 800 hectares de cultures vivrières réalisées par GRAINE. Près de 11 000 emplois créés.