Le temps commençait à courir et voilà qu’enfin une signature d’un nouveau contrat d’exploration de gisement de pétrole vient de se faire au Gabon. Avec le soutien du FMI, le pays a révisé son code, dont la nouvelle version a été promulguée il y a deux semaines. La compagnie malaisienne Petronas a été la première à signer un accord pour deux nouveaux permis pétroliers.
Par Treisha Leyla
Noel Mboumba, le ministre gabonais du Pétrole, est plus que ravi par la signature de ce nouveau contrat de deux nouveaux permis pétroliers car cela relance les perspectives et redonne l’espoir d’une activité pétrolière de nouveau soutenue et ce grâce à la promulgation récente du nouveau code des hydrocarbures.
Le nouveau code promulgué est ultra-attractif d’un point de vue fiscal et d’un point de vue économique, concède le ministre. Il va propulser et conforter le développement de notre bassin sédimentaire. Le groupe malaisien Petronas n’attendait que la promulgation de ce nouveau code afin de pouvoir signer le Contrat d’exploration et de partage de production (Cepp).
Installé depuis 2014 au Gabon, le groupe Petronas vient de réaliser une découverte très prometteuse. Ces deux nouveaux permis ont été baptisés «Espoir». « A cause de la découverte réalisée sur le Permis Bouji, précise Azman Aziz, responsable stratégie de Pétronas, nous avons espoir qu’il y ait du potentiel sur les nouveaux blocs. Notre seconde motivation, c’est d’étendre nos actifs pétroliers dans ce pays. »
Le ministre gabonais du pétrole et des hydrocarbures, Noël Mboumba affirme que : Le potentiel au niveau de l’offshore profond et de l’offshore ultra-profond est réel au Gabon. Nous avons l’espoir d’augmenter notre production et donc de réaliser des recettes conséquentes. Et c’est dans cette perspective que le Gabon a récemment mis en vente 35 blocs pétroliers. Le nouveau code des hydrocarbures sera un élément particulièrement attrayant afin de séduire des nouveaux investisseurs.