La cérémonie de lancement de l’application Hello Ado s’est tenue lle 13 avril dernier au lycée national Léon Mba dans le cadre du programme Gabon Égalité. Cette application vient à points nommés afin de prévenir les problèmes de santé de même que les violences chez les jeunes.
Par Franck Mohamed
Cela aura été une heureuse opportunité pour Sylvia Bongo Ondimba, la présidente de la Fondation éponyme qui milite pour la promotion de l’intégration de la santé sexuelle et de rappeler l’importance de l’implication des jeunes au travers de cette application.
Les mots de la présidente du FSBO sont ici éloquents à plus d’un titre: Cette application a été spécialement créée pour vous, doit vous aider à faire face aux problèmes de santé sexuelle ou de violence que vous pouvez rencontrer dans les milieux scolaires, au sein de vos communautés ou dans vos familles. Elle vous permet de vivre votre jeunesse en toute sécurité et d’être pleinement épanoui sans subir toute forme d’aléas .
Il faut se rappeler que le gouvernement gabonais, par le programme Gabon Égalité, s’est impliquer à sensibiliser les jeunes à la santé sexuelle et reproductive. À titre de rappel et pour les besoins de la cause,une caravane itinérante conjointement menée par les ministres de la santé et des affaires sociales et celui de l’éducation nationale s’est déployée dans plusieurs établissements et plages du grand Libreville. Le lancement de l’application n’est que la continuité des actions déjà menées.
A cet effet d’ailleurs, le ministre de l’éducation nationale, Carmelia Ntountoume Leclercq dira : les résultats des enquêtes nationales établissent un lien entre les problèmes de santé des adolescents et des jeunes ainsi que leurs résultats scolaires .
Soulignons toutefois que l’UNESCO a apporté un soutien technique à la conception de l’application. Elle propose des contenus écrits, audio et vidéo répondant aux questions que les jeunes se posent ainsi qu’une liste des services d’accueil et de soins.
Notons que lors de la conception de l’application, un atelier a réuni des jeunes d’Afrique de l’Ouest et centrale pour cerner leurs besoins, attentes et préférences concernant le nom, l’image, le format et le contenu de l’application. Le prototype développé à l’issue de cet atelier a été testé auprès des jeunes au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo.
