Le Conseiller spécial et porte-parole de la Présidence de la République a précisé lors de l’interview qu’il vient d’accorder à RFI ce mercredi 2 janvier que le Président Ali BONGO ONDIMBA continue de présider.
A l’origine, le discours du 31 décembre dernier, « la preuve définitive de ce qu’il n’y a pas de vacance à la tête de l’Etat Gabonais ». Pour comprendre le contexte de l’intention réelle de Monsieur Ike NGOUONI AÏLA OYOUOMI, il faut rappeler que l’allocution à la Nation a marqué l’apogée de ces débats de bas quartier. A l’angoisse entretenue s’ajoutent depuis la convalescence à Rabat des débats contradictoires de l’opposition niant la capacité du Chef de l’Etat à diriger le pays.
« Le Président est la tâche, le Président est pleinement dédié à sa fonction, il travaille à ce que 2019 soit une année importante pour les Gabonais, aussi sur le front social. Le Président préside ».
Dans le même ordre d’idées, le Directeur de Cabinet, Brice LACCRUCHE ALIHANGA avait récusé la notion « d’absence temporaire » pour le cas d’Ali BONGO ONDIMBA avancé par l’opposition comme « d’un abus de langage » lors d’une réponse à la gestion d’un journaliste français de l’hebdomadaire, Les Echos, justifiant cela par le fait que le Président Gabonais travaillait « tous les jours ».
Finalement l’opposition Gabonaise n’a pas pour autant retenu son souffle. Elle préfère un autre guêpier tout aussi incohérent qu’invraisemblable: » la mise en place d’une transition de deux ans pour gérer le pays ».
Vraiment, c’est tous sauf…Cette échelle significative de la volonté de l’opposition de proposer un menu indigeste. cette proposition, à en croire les analystes politiques est d’un grand inconvénient. Primo, les échecs aux législatives ne permettent pas cette curieuse proposition.
Deuzio, ce serait une dérobade devant la réalité de la convalescence tout affirmée, à présent concrétisée par le discours rarement attendu. Pour exemple, le pays renoue avec le sourire jadis ôté par les anecdotes de boutiquiers.
Bref, plutôt que de tenir un langage indécent, l’opposition devrait se réconcilier avec elle-même. A part ce véritable hiatus, tout va bien.