Récemment, Justin Ndoundangoye, Le ministre des Transports et du Tourisme, s’est dit particulièrement ravi de la création d’un Registre international gabonais des navires. Car celui-ci permettra l’identification des bateaux commerçants étrangers qui pratiquent la pêche dans les eaux gabonaises, réduisant ainsi le taux de perte de produits de pêche.
Par Obame D’EBOMANE
Évaluées à plus de 40 000 tonnes par an, les pertes en produits halieutiques affectent l’économie du secteur. En revanche, 5 mois après sa mise en place, le Registre international gabonais des navires a déjà enregistré de nombreux navires étrangers. Lesquels constituent des entrées financières substantielles pour le budget de l’Etat.
Ces manques et ces dispersions impactaient négativement depuis plusieurs années, sur l’économie générée par les activités de pêche et de transport des productions dans les eaux gabonaises. Cela était dû au fait que le bateaux battant pavillon étranger, échappaient au contrôle des autorités qui ne pouvaient pas procéder à l’identification des espèces halieutiques, au comptage et au tonnage a regretté Justin Ndoundangoye.
Il y a encore peu, le ministre Biendi Maganga Moussavou a ainsi réceptionné une livraison importante de thon, pêché dans les eaux gabonaises.
Aux dires du ministre Justin Ndoundangoye ceci est la concrétisation d’une série de mesures décidées par le gouvernement en amont, notamment la création du Registre international gabonais des navires. Aussi le ministre s’est félicité des résultats probants de la nouvelle mesure. Le partenariat avec la société émiratie Inter Shipping International se révélé très utile et donne des gages pour l’avenir.