Le 25 juin dernier, sur l’agenda du ministre de la Promotion des investissements, Jean-Fidèle Otandault figuraient deux séances de travail très importantes. L’une avec le représentant résidant de la Banque africaine de développement (BAD) et l’autre avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI).
Par Treisha Leyla
Une mission d’assistance technique menée par le FMI en partenariat avec la Banque mondiale et financée par le gouvernement du Japon, est présente en ce moment à Libreville. Prévue pour deux semaines, la mission porte sur l’analyse de la gestion publique au Gabon.
Gwénaëlle Suc qui dirige cette mission pour le compte du FMI a déclaré : « Nous sommes là pour mener une analyse des forces et des faiblesses du système de gestion de l’investissement public dans le pays. Nous allons également aider le gouvernement qui nous a demandé d’identifier les actions prioritaires pour améliorer l’efficience de la gestion de l’investissement public. Et nous rencontrons tous les acteurs concernés, aussi bien dans l’administration que dans les institutions publiques impliquées dans la gestion de l’investissement public pour élaborer ce diagnostic ».
Ayant par la suite reçu le représentant résidant de la BAD, le ministre Jean Fidèle Otandault a défini le cadre de leur entretien : « La Bad est un de ces partenaires qui aident beaucoup les pays africains en matière de diversification de l’économie, promotion des investissements et surtout, amélioration du cadre des affaires. C’est dans ce sens que je suis venu échanger avec le représentant de la BAD pour voir dans quelle mesure nous accompagner dans la mission qui nous a été confiée. Je me suis réjoui du fait qu’un accord est déjà en cours. J’ai donc voulu faire le point des éléments qui bloquaient la mise en œuvre de cet accord ».
En répondant au membre du gouvernement, le représentant résidant de la BAD au Gabon, M. Robert Masumbuko, a dit son satisfecit au gouvernement qui a déjà pris de très nombreuses mesures courageuses en matière de promotion de l’économie et de diversification de l’économie gabonaise. Toutefois, il a rappelé qu’il y avait encore plusieurs chantiers à venir.
Il terminera son propos en réaffirmant que : La banque se tient plus que jamais aux côtés du Gabon pour des actions très concrètes, pour que les entrepreneurs aient accès aux financements et aux marchés. L’objectif étant que le Gabon se délaisse de tous les sujets extractifs comme le pétrole, pour accroître davantage la diversification et ainsi booster l’économie par d’autres ressources.