Le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad a été interpellé ce matin dans un hôtel à Paris, où il séjournait pour assister au congrès de la Fifa.
Par Clinton Mombo
Ahmad Ahmad interpellé ce matin vers 8h30 à l’hôtel de Berri, à Paris, doit être entendu par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLIF). Cette interpellation serait liée au contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l’équipementier allemand Puma pour s’engager avec la société Technical Steel, basée à La Seyne-sur-Mer.
La signature de contrat qui, selon l’ex-secrétaire général de l’instance continentale Amr Fahmy, aurait été favorisée par la proximité entre Ahmad Ahmad et un des dirigeants de l’entreprise française, et dont le surcoût atteindrait 830 000 dollars (739 000 euros) soit environ quatre cent quatre-vingt millions trois cent cinquante mille (480350000) francs CFA.
Ahmad Ahmad président du football africain s’était défendu en avril 2019 que « Toutes les décisions ont été prises de manière collégiale » et « transparente ». Il est à noter que l’arrestation intervient alors qu’Ahmad Ahmad se trouvait à Paris pour assister au congrès de la Fifa, qui a abouti à la réélection du président Gianni Infantino.
Lors cette réunion, la CAF a décidé mercredi 5 juin 2019, soir de faire rejouer la finale retour de la Ligue des champions africaine, après l’interruption controversée du match pour un problème lié à l’assistance vidéo à l’arbitrage.