Surtout ne vous trompez pas. Ce n’est pas de la résignation mais bien au contraire un constat issu d’une analyse profonde et sérieuse qui nous conduit à cette triste et amère conclusion.
Par Teddy Ossey
Le monde du sport dans sa dimension plurielle au Gabon va à vau l’eau. Ceci n’est point cyclique, ni périodique. Le fait est troublant car cette déliquescence permanente est entretenue donc volontaire. Les génies qui trônent aujourd’hui aux commandes de la tutelle autant que ceux qui les ont précédés n’ont guère échoués. Le principe fondateur de leur action est le faisandage de la chose sportive.
Pourquoi de tout temps les choix sont- ils toujours si incohérents. Aucune discipline n’échappe à cette irrémédiable Chape de ruines en continue. En atterrissant au ministère des sports la personnalité désignée ne se sent pas couronnée. Elle est au contraire persuadée avec amertume que c’est une offrande toxique.
A tort ou à raison mais au Gabon l’histoire politique a souvent prouvée que le ministère des sports était la dernière marche avant la sortie définitive. Très peu sont ceux que ce terrifiant sort a épargné. Alors vous comprendrez aisément que ceux qui arrivent là savent que leur avenir désormais s’écrit en pointillé quoiqu’ils fassent.
C’est loin d’être le chemin de Damas mais bien le calvaire du Golgotha. Les dirigeants des fédérations autant que le personnel administratif n’ont que faire de ces ministres tralala ou des ministres moutouki en contrat à durée déterminée. Dès lors qu’il n’y a aucune considération pour la personnalité et la fonction. Le miracle ne se produira pas sinon jamais.
En ces lieux, il est difficile de réformer car de vieux crocodiles farouches y veillent jalousement. Panthères ou panthèresses allez sous d’autres cieux pour votre épanouissement. Laissez les choses d’ici comme elles sont. Il suffirait aux mêmes qui font si mal, de simplement faire autrement, pour que le meilleur arrive et que les résultats soient au rendez-vous.
Vos disciplines sportives ne seront jamais la vitrine du Gabon. Il y a le pétrole et beaucoup d’autres choses qui permettent un tout autre sport national dans lequel les gabonais ont toujours excellé. Mamba ou pas Mamba, alors encore une fois et pour que tout le monde comprenne laissons ça comme ça !