Dans le cadre de la 2ème édition du Gabon Wood Show, Igor Simard, l’administrateur général de l’Autorité administrative de la zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP) était au-devant de la presse et il a vanté les opportunités et les perspectives qu’offraient ce grand salon du bois tropical qui est un lieu privilégié d’échanges entre les investisseurs. Profitant de cette circonstance, il a défini le rôle majeur que joue la ZERP dans l’industrie du bois au Gabon.
Par Treisha Leyla
En répondant à la presse, sur l’appréciation et les attentes sur cette deuxième édition du Gabon Wood Show. M. Simard s’est voulu satisfait et dithyrambique en déclarant : Le Gabon Wood Show est principalement consacré au secteur du bois. Ici vous pourrez rencontrer l’ensemble des opérateurs de la filière bois qui sont représentés à la Zone économique spéciale de NKok. Vous trouverez également les fournisseurs et tout ce qui est organisme de certification. C’est une foire dans laquelle tous les opérateurs nationaux et internationaux invités se retrouvent pour échanger. Ce salon est très bénéfique pour notre pays qui est producteur du bois aujourd’hui, car il attire des investisseurs de l’étranger et contribue à la valorisation du potentiel touristique.
Plus loin l’administrateur de la ZERP de Nkok, donnera le détail et définira et le rôle et le poids que représentent sa structure : La zone économique spéciale de NKok pèse pour près de 40% des exportations nationales de notre pays, exception faite du pétrole et des mines. Il fallait une plateforme pour valoriser cela. Actuellement nous tournons à 600.000 mètres cubes de bois par an. L’objectif aujourd’hui est d’arriver à 1,700 million de mètres cubes par an à l’horizon 2021. Ce qui fait que la production de la zone économique va croître. Et comme conséquence logique de cette hausse, le Gabon gagnera encore plus en visibilité sur le plan international.
Le Gabon Wood Show est à l’image de ce décollage au niveau de la diversification économique de notre pays, qui reflète le niveau de la production du bois. C’est donc la diversification de notre économie qui crée l’événement qui valorise le patrimoine forestier de notre pays.
Au regard du climat particulier dans le secteur bois au Gabon, Igor Simard a été rassurant et s’est félicité des dispositions et des mesures d’exigence et de rigueur qui distinguent désormais la ZERP de Nkok : L’appréciation que l’on a est également liée à la question de la traçabilité. Car c’est elle qui permet à des marchés étrangers d’avoir des critères éthiques. Si vous avez des clients aux États-Unis, ils vous demanderont d’où vient cet arbre, dans quelles conditions il a été abattu et s’il est légal ou pas.
Nous avons fait un grand effort au niveau de la traçabilité du bois et cet effort nous permet d’éviter le piège de certains pays qui sont taxés de revendeurs de bois illégaux. Et c’est quelque chose de positif pour le Gabon, car on parle beaucoup de l’affaire du kevazingo, mais l’on ne parle pas assez de tout ce qui est positif. La traçabilité au niveau de la ZERP, à travers Tracer, est un critère de différenciation qui nous permet d’attaquer certains marchés qui ont des critères éthiques très rigoureux.
M. Simard va conclure en se projetant dans les attentes à venir : Une des perspectives du secteur, c’est de voir comment intégrer le bois dans différentes chaînes de production, notamment la production de logements sociaux en bois dans les zones rurales, les poteaux électriques, etc. Toutes ces réflexions sont menées en concertation avec les plus hautes autorités du pays et plus particulièrement avec le ministère de la forêt, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat.