Allez savoir qui dit vrai dans cette espèce de vaudeville orchestré par à ce qu’il paraît le groupe de presse Africa Intelligence. Il nous est rapporté que ces nouveaux prophètes de la communication seraient aux ordres de certains lobbies qui ont pour vocation de plonger le Gabon de l’émergence dans le marasme absolu.
Alors par un savant dosage d’intoxication en mêlant l’à peu près vrai à du totalement faux insidieusement attribué aux institutions de BRETTON WOODS. On affirme vaille que vaille que nos sociétés même les plus saines devraient subir et essuyer les foudres du FMI avec une issue inéluctable la liquidation.
Dans cette optique c’est la Gabon oil compagnie qui est catapulté dans l’œil du cyclone. S’appuyant sur les recommandations du fond monétaire international qui préconise des mesures d’austérité. Il a donc été aisé pour ces manipulateurs impénitents de faire dans l’amalgame. La liquidation de la société des hydrocarbures du Gabon (SNHG) est exigée et avec elle sa filiale Gabon oil marketing.
Les gourous d’Africa Energy assurent que c’est au titre du mécanisme élargi de crédit (MECD) que le FMI exigerait cette condition non négociable et désormais incompressible. Les chamans d’Africa Energy jettent aux orties les affirmations du Directeur Général de Gabon Oil Compagny qui dit que sa société a réalisé une année excellente en 2018 avec pas moins de 18 Milliards 425Millions de francs cfa en résultat net contre 11 Milliards 600 Millions en 2017.
Sous le prétexte habilement camouflé du remboursement du reliquat du programme de soutien au pays. La réalité est toute autre. C’est en 2017 que le fond monétaire International accepte de prêter au Gabon sur 3 ans un montant de 642 Millions de dollars. A ce jour ce sont 395,9 Millions de dollars qui ont été décaissés en faveur du Gabon. Malgré le versement de tout ce pactole sans exigence autre que celles contenues dans les accords liés à ces dispositions.
Pendant que le Gabon attend le versement de la troisième tranche qui s’élève à 99 Millions de dollars. C’est là brusquement que le FMI va sortir des conditions incongrues et aberrantes en exigeant sans autre forme de procès la liquidation subite de la GOC. En plus de l’infamante renonciation à la souveraineté. La mise en place de ceci entrainerait des contraintes et des dispositions qui conduiraient à revoir tout le socle de notre politique en matière de pétrole.
Nous voyons par là l’abrogation du code pétrolier et la révision de tous les contrats pétroliers avec les opérateurs privés qui intègrent la GOC dans le mécanisme de partage. La prochaine fois que les illuminés du groupe de presse Africa Intelligence voudraient nous bourrer le mou qu’ils se prennent à deux fois. L’habillage cosmétique ne suffit pas. Le chantage même déguisé ressemble étrangement à cette manœuvre grossière.