La mairie de Libreville et l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), ont de manière ferme et efficace conduit une opération musclée de déguerpissement sur les sites où s’étaient installés les destructeurs des mangroves.
Par Franck Mohamed
Cette action citoyenne répondait aux impératifs de la protection et de la préservation de l’environnement. Sous la supervision du premier maire adjoint de Libreville, Serge Williams Akassagha le déguerpissement a mis fin à l’occupation illégale et à la destruction des mangroves. Cela s’est passé la semaine dernière dans le cinquième arrondissement de Libreville, au quartier Mindoubé où plus d’une centaine de personnes avaient élues résidence et pratiquaient en toute illégalité leur activité de pêche et de fumage de poissons. Les autorités municipales ont sévit et c’est par le feu que place nette y a été faite. La législation gabonaise protège la mangrove de par son rôle primordial dans l’équilibre des écosystèmes et réchauffement climatique à travers le monde.
Cette action de déguerpissement opérée par la mairie de Libreville avec la participation de l’ANUTTC a été saluée par les responsables des organisations de la société civile comme le CADDE, Keva Initiative, Plumeria, Image Gabon Nature. Les acteurs de la société civile ont plaidé pour qu’une loi et des mesures plus drastiques et plus contraignantes soient adoptées afin de mieux protéger les écosystèmes et ils ont insisté pour que cela se fasse en urgence car la situation est plus que préoccupante. Le président de l’ONG Image Gabon Nature, a dit regretté que 38 ans après la signature de la Convention d’Abidjan sur la protection des mangroves, on enregistre encore de telles situations désastreuses.