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Roger Owono Mba A

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Publication de la note d’analyse du Plan de relance économique

C’est par un communiqué que le ministère de l’Economie, des Finances et des Solidarités nationales vient de faire le diagnostic portant sur le plan de relance économique et les détails de celui-ci ont été publiés dans une note d’analyse pour la période 2017-2019.

Par Obame D’EBOMANE 

Cette note d’analyse qui vient d’être publiée par le ministère de l’Economie, des Finances et des Solidarités nationales dresse un bilan d’étape de ce vaste programme économique impulsé en 2017 par le président Ali Bongo Ondimba visant à redresser l’économie. Car, depuis fin 2015 le Gabon, comme plusieurs autres pays producteurs de pétrole a connu une crise sans précédent consécutive au choc pétrolier  de 2014.

Cela a occasionné une détérioration des termes de l’échange qui a induit une baisse significative des prix du pétrole avec d’importantes répercussions sur les économies des pays de la CEMAC en général et sur celle du Gabon en particulier. Inévitablement, l’activité économique a commencé à faiblir, les déficits des finances publiques sont apparus, les déséquilibres des comptes de la balance des paiements se sont accentués tandis qu’on assistait à une fragilisation de la position monétaire avec une baisse drastique des réserves de change. C’est cette situation critique qui a nécessité la mise en place d’un Plan de relance économique ayant pour objectif de corriger cet impact négatif.

Les buts et les impératifs assignés à celui-ci étaient : Le rétablissement de l’équilibre des finances publiques, la poursuite des efforts de diversification de la base productive afin de poursuivre l’amélioration de la résilience de l’économie gabonaise et accentuer la lutte contre la pauvreté. Bénéficiant de l’appui des bailleurs de fonds et des partenaires multilatéraux, le Gabon mène à bien cet important programme triennal qui arrive à échéance en juin 2020. En publiant ce rapport d’étape, le gouvernement        Gabonais donne ainsi l’assurance de l’effectivité de ses engagements.

En abordant le volet consacré à l’équilibre des finances publiques il ressort que des progrès significatifs ont été constatés. Le déficit des finances publiques s’est nettement réduit en partant de -6,6% du PIB en 2016 à -3,4% du PIB en 2017, puis -1,4% en 2018. Il est anticipé autour de +1% du PIB en 2019. Ce résultat traduit les efforts conjugués de mobilisation des ressources et de maîtrise des dépenses.

En ce qui concerne la dette, il faut noter que le gouvernement Gabonais a décidé d’améliorer la transparence dans les statistiques de ses engagements en changeant la méthodologie de comptabilisation. Ce qui fait que depuis 2017, l’encours de la dette intègre désormais les arriérés. Cela s’est traduit par une augmentation du stock de la dette de l’Administration centrale qui a atteint près de 64% du PIB à la fin 2016. Bien en deçà du seuil communautaire.

Par les chiffres présentés, il ressort une progression de 30 points du PIB par rapport à 2013 (année précédant le choc des prix du pétrole). Cette augmentation s’explique par la prise en compte des éléments non intégrés jusque-là, notamment le retraitement des remboursements de TVA, les instances du Trésor et les avances statutaires de la Banque centrale.

Les efforts fournis par le gouvernement permettront de ramener l’encours de la dette à 60% du PIB en 2019. «L’état d’avancement du chantier de mise en place des stratégies d’apurement des arriérés intérieurs a amené le Gabon à créer le septième Club de Libreville», déclare le gouvernement. Il faut aussi rappeler qu’un audit est actuellement en cours pour donner plus de lisibilité sur les arriérés des dépenses au titre des exercices budgétaires 2015, 2016 et 2017.

Sur ce plan de l’activité économique, le gouvernement reconnait humblement que le pays n’a pas encore totalement réussi à redynamiser son rythme de croissance, mais que la récession a été évitée en 2017.

Après une progression du PIB en 2016 à 2,1%, le PIB ne s’est accru que de 0,5% en 2017. Il importe de souligner que cette situation est attribuable aux efforts de diversification engagés par les autorités qui ont amélioré la résilience de notre économie. Il faut souligner que dans le même temps, les principaux pays pétroliers de la CEMAC (Congo, Guinée-Equatoriale et Tchad) ont affiché des taux de croissance négatifs.

En notant que la croissance est quelque peu repartie en 2018 autour de 1%, on aborde l’exercice en cours avec optimisme. «Pour l’année 2019, et nous projetons une progression de l’activité économique supérieure à 3%. Celle-ci devrait s’inscrire dans une dynamique optimiste à moyen terme (5,0%) en rapport avec l’exécution satisfaisante du PRE. Sous l’angle de l’activité hors pétrole, les résultats sont également encourageants. En effet, la croissance, qui est revenue de 3% en 2016 à 1,9% en 2018, est anticipée à 2,2% en 2019», assure le ministère de l’Economie, des Finances et des Solidarités nationales.

Pour les comptes monétaires et extérieurs, les résultats sont encourageants. Il est ainsi fait mention que «les avoirs monétaires extérieurs se sont reconstitués. C’est ainsi que le taux de couverture extérieure de la monnaie se situe à fin avril 2019 à près de 73%, contre 70,5% en décembre 2018 (3,5 mois d’importation) et 55,7% en 2016. Dans le même temps, le compte courant de la balance des paiements s’est amélioré en s’établissant à -2,2% du PIB en 2018 contre -4,7% du PIB en 2017 et -10% du PIB en 2016».

Des avancées notables sont enregistrées sur le plan de la politique sociale et de la réduction de la pauvreté. En dépit des contraintes budgétaires, un accent particulier est mis sur les dépenses sociales. C’est ainsi que dans le cadre de l’accélération des réformes en vue d’améliorer le bien-être des Gabonais, les plus hautes autorités ont décidé de la mise en œuvre d’un plan d’action à forte connotation sociale contenant notamment des volets relatifs au renforcement des capacités du système éducatif, à la gratuité des frais d’accouchement, au renforcement des moyens de la CNAMGS, à l’installation de lampadaires solaires photovoltaïques dans les zones rurales et dans certaines villes ainsi qu’à la création d’un Fonds d’initiative départementale (FID). Toutes ces initiatives font la fierté légitime des autorités gabonaise.

Il est à signaler que malgré un contexte macroéconomique et budgétaire assez tendu, les dépenses sociales ont bénéficié d’une attention particulière et soutenue.

651,1 milliards de FCFA  ont été réglés  en 2018, soit un taux d’exécution de 99% par rapport à la Loi de finances rectificative de 2018. Ces règlements concernent aussi bien les politiques publiques du secteur social (santé, éducation nationale et enseignement supérieur, prévoyance sociale, travail) que les subventions et les autres dépenses à caractère social relevant d’autres secteurs.

Il est à intégrer ici que ces dernières sont notamment constituées des subventions aux prix du pétrole, du ticket modérateur de transport urbain, des prestations familiales, des pensions, de l’accès aux services sociaux de base et des frais d’inhumation.

Les prévisions pour 2019 font entrevoir que les dépenses sociales constitueraient près de 20% du budget de l’Etat. Il importe de relever que la mise en œuvre de la politique sociale au Gabon lui permet d’occuper aujourd’hui le premier rang des pays de la CEMAC au regard du nouvel Indice du capital humain de la Banque mondiale avec un score de 0,45.

Le cadre et l’attractivité de l’environnement des affaires font également l’objet d’une attention particulière de la part des autorités gabonaise. Ce chantier est marqué par la révision du Code minier et du Code des hydrocarbures. En plus de la promotion des partenariats publics-privés dans les secteurs de l’eau et de l’énergie pour lesquels des avancées indicatives ont été enregistrées.

Cette note d’analyse souligne que tous les objectifs assignés à ce programme n’ont pas encore été atteints, mais l’optimisme est de mise au regard des résultats préliminaires encourageants. On note clairement une tendance à l’amélioration des comptes macroéconomiques essentiellement imputable à la volonté affichée par les autorités. D’où l’impérative  exigence  de conduire à terme les réformes engagées afin de concrétiser et de réaliser les buts visés pour optimiser le Plan de Relance Economique tels que fixés par le gouvernement gabonais.

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