Nous prenons le parti de nous féliciter, de ce que le coordinateur général des affaires présidentielles, se soit penché sur le fonctionnement et la situation de l’université Omar Bongo de Libreville.
Par Obame D’EBOMANE
Car, nous devons à la vérité reconnaître, que cette institution était perdue de réputation. Que l’on ne vienne pas nous dire ici, que nous voulons charger la mule. En cela, elle n’a nullement besoin, de qui que ce soit, tant le marasme et les travers y ont élus domicile depuis des lustres.
Point d’année académique qui aille à son terme. Le campus universitaire est une offense même pour les rats et serpents qui y pullulent. Il était grand temps, que l’on vienne mettre bon ordre dans ce grand foutoir, qui a renoncé à sa vocation de temple du savoir. Cette cadence infernale de grèves d’étudiants, qui succèdent aux grèves des enseignants et chaque corporation veillant jalousement à repasser le témoin à l’autre, de sorte que la farandole se poursuive.
Oui, le coordinateur général des affaires présidentielles a eu raison de se pencher sur ce grand corps malade. Pour cette année académique, on nous annonce la rentrée pour le lundi 15 février 2020, brave gens, faites le tour de la terre et dites-nous, où vous trouveriez pareil »m’enfoutisme » ?
Oser se draper de dignité, quand la crasse et la souillure sont à ce point épaisses. Le sens des valeurs ne saurait être ni sélectif, ni facultatif. C’est si facile de s’indigner et de s’offusquer mais diantre ! Il eût été encore plus judicieux de brandir et la qualité du travail accompli et les états de service.
Nous disons courage au coordinateur général des affaires présidentielles. Quand nous lisons toutes ces éructions insipides et sottes. Quand nous entendons ces aboiements d’aigris égarés. Une seule conclusion s’impose : Ces élites ont faillis.