Récemment nommé à la tête du ministère des travaux publics, Hugues Mbadinga Madiya a demandé à l’ensemble de ses collaborateurs d’établir un plan d’action réaliste et finançable à très court terme, qu’il présentera dans les prochains jours au chef du gouvernement pour faire face à l’épineux problème de la route.
Par Obame D’EBOMANE
À peine sa prise de fonctions effective au ministère des Transports, de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics, Hugues Mbadinga Madiya a aussitôt réuni l’ensemble des responsables de son administration. L’objectif visé était, non seulement de se faire connaître, mais surtout de transmettre les préoccupations des plus hautes autorités, devant les pesanteurs observées dans la réalisation d’un certain nombre de projets liés, notamment, à l’épineuse question de la dégradation de la route et bien d’autres questions.
Répondant au ministre, les différents responsables administratifs ont dressé un tableau des insuffisances et du manque des moyens financiers. Mais si certaines directions générales manquent cruellement de moyens, cela ne devrait pas être le cas, par exemple, des stations de pesages et de la direction générale de la Sécurité routière, où l’on note quelques recettes, consécutivement aux amendes infligées aux automobilistes.
De cette préoccupation pourtant délicate, le mystère reste entier sur le montant réel des fonds générés par les activités de ces services. Aussi, pour pallier les difficultés rencontrées ici et là, le membre du gouvernement a demandé à l’ensemble de ses collaborateurs d’établir un plan d’action réaliste et finançable à très court terme.