La coopération intra-africaine n’est plus un vain mot pour preuve ce sera la société nigériane Pelfaco qui s’est adjugée le 11 juin 2019, le contrat d’exploitation du gisement pétrolier de Sounda en signant avec le ministère des Hydrocarbures de Brazzaville et la Société nationale des pétroles du Congo.
Par Treisha Leyla
C’est un acte fort et majeur que viennent de concrétiser le gouvernement de Brazzaville par la signature d’un contrat pétrolier avec un opérateur exclusivement continental: La société nigériane Pelfaco qui désormais exploitera le gisement de Sounda. L’expertise africaine est ainsi reconnue et affirmée. Ce contrat de partage d’exploitation pour la réserve d’hydrocarbures off-shore, en République du Congo signé entre le ministère des Hydrocarbures, la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et la société nigériane Palfaco en est la preuve manifeste.
C’est un « partenariat très particulier » selon Marcelin Dibou, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures, car Pelfaco sera « le premier opérateur africain à opérer dans le domaine congolais des hydrocarbures ». La compagnie nigériane exploitera pour une durée de vingt-cinq ans le gisement de Sounda, dont les réserves sont estimées à 32 millions de barils, précise le ministère Congolais des Hydrocarbures.
Le propriétaire de la société Pelfaco est l’homme d’affaire nigérian Gesi Asamaowei. Ce dernier a bénéficié de l’appui du gouvernement visant à octroyer aux opérateurs « autochtones » plus de parts dans l’industrie de l’énergie en Afrique. Cet accord est le deuxième contrat de partage de production pétrolière signé par le ministère congolais depuis le début de l’année,