En cinq ans les recettes pétrolières au Gabon ont enregistrées une perte sèche de 860 milliards de francs CFA. En 2013, les estimations faites par la Direction Générale de l’Economie et de la Politique Fiscale (DGEPF) étaient de 1442,4 milliards de francs CFA.
En 2018, elles ne seraient plus que 543 milliards de francs CFA. Cette diminution de plus de la moitié des revenus pétroliers s’accompagne des difficultés importantes vu la place prépondérante et stratégique du secteur pétrolier dans l’économie gabonaise. C’est le dernier rapport conjoncturel établi par la Direction Générale de l’Economie et de la politique Fiscale qui le révèle.
Les revenus pétroliers du Gabon ont été divisés par trois. Cette chute est continuelle depuis cinq ans déjà. Cette baisse des recettes impacte de manière forte sur l’économie gabonaise qui dans son ensemble dépend en grande partie du secteur pétrolier. En 2013 la bonne tenue du secteur pétrolier était due au cours du baril qui se trouvait au-dessus de 100 dollars avec une production dépassant les 10,5 millions de tonnes.
La production était déjà en recul par rapport à 2017 avec une baisse de 8,2% en 2018. La production se situe autour de 9,646 millions de tonnes et à ce jour le compte recettes n’affiche que 583 milliards de francs CFA. Bien qu’inquiétante la situation n’est pas alarmante pour autant.
Il en ressort que plus que jamais, la diversification de l’économie nationale est impérative. La recherche de nouvelles sources de financement s’impose désormais. La CEMAC est dans une zone de turbulence. Il revient aux dirigeants d’être innovant et visionnaires.