Après leur match nul face au Portugal mercredi, les Bleus ont hérité de la Suisse.
Par Clinton Mombo
Après le premier tour, l’Euro est passé de 24 à 16 équipes, qui s’affronteront de samedi à mardi lors de huitièmes de finale relevés et indécis, avec une affiche France-Suisse mais surtout des chocs Belgique-Portugal et Angleterre-Allemagne.
Dans ce format de compétition à 24 équipes, inauguré lors de l’édition 2016 en France, l’écrémage du premier tour est très relatif.
Ainsi, tous les grands noms sont bien au rendez-vous de la phase à élimination directe et les huit équipes qui n’y ont pas été invitées sont peu ou prou celles que l’on avait imaginé: la Macédoine du Nord, l’Ecosse, la courageuse Hongrie, la Finlande ou la Slovaquie.
Premiers de leur groupe, les Français affronteront la Suisse lundi 28 juin à 21h à Bucarest. Passés tout près de l’élimination, les Allemands ont eux hérité d’un classique du football européen mardi à Londres avec l’Angleterre en récompense de leur deuxième place.
Ce choc entre deux géants du jeu sera l’affiche des 8e de finale, mais le duel entre la Belgique de De Bruyne, Lukaku et Hazard et le Portugal de Ronaldo, désormais co-recordman du monde du nombre de buts en sélection (109, comme l’Iranien Ali Daei), promet aussi des étincelles dimanche à Séville.
Avec neuf points eux-aussi et un potentiel offensif impressionnant, les Pays-Bas arrivent quant à eux dans le Top 16 en séduisants outsiders. Dimanche dans la fournaise de Budapest, ils partiront favoris contre la République tchèque de Patrik Schick, auteur face à l’Écosse du but du tournoi avec un lob de près de 50 mètres.
L’Espagne, elle, a tardé à se réveiller, mais elle l’a fait de façon spectaculaire en balayant la Slovaquie 5-0 mercredi pour valider son billet. En 8e de finale lundi à Copenhague, la “Roja” affrontera les vice-champions du monde croates, eux aussi irréguliers mais portés par le talent immortel de Luka Modric.
C’est à Copenhague, justement, sur la pelouse du Parken, qu’a eu lieu le moment le plus dramatique de cet Euro avec l’arrêt cardiaque de Christian Ericksen en plein match. Personne n’oubliera jamais les images de ces interminables minutes jusqu’à la sortie sur civière du joueur de l’Inter Milan, conscient et sauvé par les médecins.
Ces instants terribles auraient pu assommer l’équipe du Danemark mais ils lui ont finalement donné la force de balayer la Russie (4-1) pour s’ouvrir le chemin d’un 8e de finale samedi à Amsterdam face au Pays de Galles.
Celui-ci sera le premier des huit, pas le plus prestigieux sur le papier mais pas le moins incertain ni le moins passionnant. De toute façon, ils le sont tous.