L’Agence de régulation de l’eau et de l’énergie électrique se cherche et se contente d’épiphénomène pour parer à ce qui semble être l’épée de Damoclès sur la tête de la SEEG.
C’est tout le sens que l’on donne à la délégation de l’Agence de régulation de l’eau et de l’énergie électrique (ARSEE) qui s’est retrouvée en visite d’inspection quant au crucial et endémique problème de délestages que Libreville et ses environs ne cessent de se plaindre sans qu’une issue définitive ne soit trouvée.
A la centrale thermique de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le DG de l’ARSEE, Jules Marius Ogouebandja n’y était pas en villégiature, la problématique des mécanismes mis en place ont-ils répondus aux attentes des consommateurs ? Les moyens vieillissants de production ne peuvent répondre considérablement aux besoins sans cesse croissant des populations qui connaissent un accroissement démographique alors que les installations qui datent des Indépendances tardent à être renouvelées.
Ensuite une maintenance embryonnaire prouve à suffisance que la technique surprend le technicien et non l’inverse. Des turbines à gaz en déphasage avec la forte demande doit être réexaminée car, comment peut-on vouloir que les efforts du gouvernement ne trouvent pas d’écho professionnel en vue de coller à l’efficacité des gouvernants ? Il appartient au ministère de l’Eau et de l’Energie de veiller à ce qu’il n’y ait plus de délestages comme on en subit le matin et aux heures des retransmissions des événements importants.