A quelques jours du lancement de la 13e édition de la tropicale Amissa Bongo, les cyclistes gabonais sont sans nouvelle. Et pour cause, leur regroupement pour préparer cette compétition n’est pas encore annoncé. Une situation qui laisse dubitatifs le président de la Fédération gabonaise du cyclisme (Fegacy), Maurice Nazaire Imbinga et les sportifs.
L’on pensait qu’après leur sortie il y a quelques semaines à l’intérieur du pays, les cyclistes gabonais allaient très vite se regrouper pour finaliser leurs automatismes en vue de la 13e édition de la Tropicale Amissa Bongo 2018. Que nenni! En effet, à quelques jours seulement du coup d’envoi de cette prestigieuse compétition à laquelle prennent part des sommités du vélo mondial, et au moment où nous mettons sous presse, les cyclistes gabonais sont toujours en vadrouille faute d’un regroupement conséquent.
Pour justifier cette situation, le président fédéral Maurice Nazaire Imbinga évoque les difficultés de trésorerie que connait sa structure. « Nous avons demandé aux cyclistes de garder le moral, car le pays connait des difficultés sur le plan financier », a-t-il mentionné.
Cependant, il a tenu à rassurer les cyclistes pour ce qui concerne le matériel. « Pour les vélos qui sont à Franceville dans le Haut-Ogooué, nous allons les récupérer afin de les remettre aux Panthères », a-t-il dit.
Du côté des sportifs, c’est la peur du lendemain, mieux encore l’inquiétude générale d’aller dans une compétition de niveau ‘’Tropicale Amissa Bongo’’ sans la moindre préparation. « Jusque-là il n’y a aucune préparation en dehors de notre courte mise au vert de Lambaréné, Mouila, Lébamba, etc. A dix jours de la course, c’est regrettable et inquiétant », a lancé Ephrem Ekobena, vice capitaine de l’équipe nationale.
L’on espère que le coach Chaibou Osseny va garder le timing pour permettre à ses poulains de ne pas perdre espoir, car ils doivent valablement défendre les couleurs du pays.