On est loin de débloquer la situation pour une reprise de service de la société Averda, chargée de la collecte et de la gestion des ordures ménagères à Libreville. Un montant de 1 500 000 000 FCFA a été accepté après une intense négociation le mercredi 21 mars dernier entre le ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean Fidèle Otandault, et le Directeur du développement d’Averda, Nicolas Achkar.
Chassez le naturel il revient toujours au gallot. On constate que les enseignements n’ont pas été tirés par le gouvernement sur la question de la décharge ainsi que le problème de la révision de la convention. Deux points qui fâchent pour que la société Averda reprenne du service normalement. Le ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics et le Directeur du développement d’Averda ont fini par trouver un terrain d’entente. Au cours d’un entretien, les deux parties ont naturellement fait le point sur tous les contours de ce dossier. Ainsi, au-delà de la question de la dette intérieure de l’Etat vis-à-vis de la société Averda.
Nicolas Achkar a indiqué que la dette de l’Etat gabonais vis-à-vis de la société Averda, s’élevait à près de 16 milliards FCFA. Ce qui est à la base depuis plusieurs semaines, des difficultés rencontrées par Averda pour la collecte et la gestion des ordures ménagères à Libreville qui croule sous le poids des immondices. Ce qu’il faut retenir de ces échanges avec le membre du gouvernement au sortir de cette audience, il a affirmé que les deux parties ont avancé dans leurs positions.
Etant donné qu’un accord a été trouvé, il a confirmé que ses équipes étaient prêtes à reprendre du travail. L’occasion pour lui de réitérer également au ministre d’Etat, son dévouement pour le Gabon.
Pour sa part, Jean-Fidèle Otandault a mis un accent sur les efforts qui ont été accomplis par le gouvernement pour cette sortie de crise en ces temps de difficultés financières. En effet, l’Etat a fait beaucoup d’efforts pour apporter une solution définitive à ce problème d’insalubrité à Libreville. Car, l’hygiène et la santé n’ont pas de prix. Sous l’impulsion du chef de l’Etat, il était tout à fait normal et temps que le gouvernement se saisisse de ce dossier et essaye d’apporter une solution définitive à ce problème, a-t-il précisé.