À dix jours du scrutin des présidentielles, les nouvelles qui nous viennent du camp de l’opposition sont déconcertantes voire même désopilantes. Que leurs électeurs veuillent bien nous excuser.
Par Obame D’EBOMANE
Allez-y comprendre quelque chose dans les fluctuations d’humeur qui font que l’on nous annonce semaine après semaine, de concertations en conciliabules un accord imminent qui consacrerait le candidat consensuel qui ira porter le fer contre Ali Bongo Ondimba, le candidat du Pdg.
J’applaudis des deux mains la prudence sémantique, qui a fait se muer l’objectif premier qui devait déboucher sur une candidature unique, mais confronter à des irréductibles solistes tel que Mag’Mouss, force aura été de se contenter d’un ersatz aux contours aussi flous qu’imprécis la candidature consensuelle.
Les consultations à ce qu’il parait se poursuivent, mais jusqu’ici personne n’est disposé à saborder ses ambitions, même si l’on sait que l’objet du désir restera inaccessible pour tous. Malgré cela chacun veut y croire. À ce jour, le drôle de yoyo qui se joue, fait tour à tour placer Paulette Missambo en tête le matin, pour que dans l’après midi ce soit Barro Chambrier qui passe pour être le mieux coté, mais étrangement, une fois le soir venu, c’est à Raymond Ndong Sima que les oracles prédisent un meilleur avenir.
Il se murmure même, que Dame Missambo aurait déjà jeté son dévolu sur l’ex premier ministre n’eut été la farouche opposition de certains cadres de l’Union Nationale. On nous affirme que cette éventualité est ourdie et entretenue par le Baron de la plateforme pg 41, Maître Louis Gaston Mayila himself.
Et Barro Chambrier demeure convaincu, que le ralliement de Bertrand Ndzibi lui ramène l’électorat fang qui lui faisait défaut jusqu’alors. Quoiqu’il en soit, pour le moment personne ne veut se faire hara kiri et les facilitateurs commencent à s’impatienter et à trouver le temps trop long et l’incertitude gagne les électeurs.