Une nouvelle lubie se profile à l’horizon, et en croire certains esprits étroits et égarés, à cette date précise comme on le dit de manière triviale, ça passe ou ça casse. Le point de non-retour est d’ores et déjà fixé et après plus rien ne sera ni toléré, ni accepté. Bonnes gens préparez- vous l’apocalypse est annoncée pour le 17 août de l’an de grâce 2019.
Par Teddy Ossey
Cette ligne de démarcation est faite en fonction, de ce que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba présidera ou pas les célébrations de la fête nationale. Un accent particulier est mis sur le défilé militaire du bord de mer. Sans vouloir présager de quoi que ce soit. Le président est convalescent et cette figure imposée est fastidieuse. Il est donc du ressort exclusif de ses médecins traitants de l’y autoriser ou non.
Existe-t-il une disposition constitutionnelle contraignante à ce sujet ? Et d’ailleurs que pourrait faire la loi, dans toute sa rigueur face à la nature souveraine et imprévisible ? Nous voyons bien là, l’absurdité et la fantaisie de certaines exigences.
Est –ce- que simplement par dépit ou par amertume, on dénierait au président de la république, la disposition régalienne qui lui donne le pouvoir discrétionnaire de délégation ?
On pourrait passer par-dessus l’aigreur et la mauvaise foi qui guident, ces esprits puérils par contre on ne saurait absoudre, pour quelques raisons que ce soient, ceux qui appellent à la sédition et se revendiquent d’être en situation, de se préparer à une prise de pouvoir éruptive.
A trop vouloir ramer à contre-courant, vous vous aliénez le peuple. Souvenons-nous de ces belles paroles d’Abraham Lincoln qui disait : Avec l’adhésion populaire, rien ne peut échouer ; sans elle, rien ne peut réussir. Et vlan !