Souvent nous avons comme un pincement au cœur, chaque fois qu’une situation nous conduit à revisiter ces mots terribles du Général Charles de Gaulle : Le peuple c’est des veaux sans mémoire. Nous comprenons votre stupéfaction par la gravité de cette citation.
Par Obame D’EBOMANE
Comprenons- nous bien. Loin de nous de vouloir faire de la surenchère indécente, en jetant l’huile sur le feu mais simplement nous, nous astreignons de faire œuvre utile, en rappelant certains faits et discours bien plus graves, que la sortie inopportune d’un mandjango appelé Max Anicet Koumba, torturé et martyrisé par des jours sans fin, qui se suivent et se ressemblent avec ce lot de misère et de désenchantement qui l’écrasent.
En regardant dans le rétroviseur des compatriotes dont les propos pernicieux et dangereux pouvaient entrainer l’irréparable. Il me revient en mémoire tout de suite, la diatribe haineuse et scatologique d’un citoyen du nom de Michel Ogandaga, conseiller à la présidence de la république qui se proposait de punir les traitres Fang, tapis dans le parti démocratique gabonais »en leur foutant le pigment au cul ». Cette prose délicate et nullement nuancée est de ce triste compatriote. L’on a feint de pas entendre et encore moins exiger qu’il soit demis de cette fonction, qui induit hauteur, dignité et surtout cohésion du tissu social donc Unité nationale.
On nous fait des montagnes et des tonnes, avec des pahouins et des gaulois qui n’existent nulle part, si ce n’est dans la tête de Max Anicet Koumba. Toujours en remontant le fil de l’histoire, en l’an de grâce 1990, au sortir de la conférence nationale quand il s’est agit de déboulonner la statue du Président Omar Bongo Ondimba. Le général Jean Boniface Assélé va déclarer sécession sur les antennes de la RTG, en disant que si d’aventure la statue tombait : Il formerait la »république du Haut Ogoouélolo ». Rien de comparable avec le lunatique Max Ancet Koumba, et dans la même veine, Monsieur Guy, vous savez le philosophe qui n’est jamais avare d’une théorie séparatiste et stigmatisante, va déclarer à ses camarades de manière solennelle, que le PDG n’a que deux jambes l’une est le haut Ogooué et l’autre l’Ogooué Lolo. Alors exit tous les autres. Dégagez ! Ne soyons pas surpris, lorsqu’en 2009, Nzouba Ndama ayant peaufiné et sophistiqué sa thèse va l’enrichir d’un ingrédient nouveau tout dans l’ostracisme, le très pestilentiel TSF pour »Tous Sauf les Fangs ».
Là aussi, on a laissé dire et courir. Personne n’a encore oublié les cafards si chers à l’Onéro Jean Ping. Et quoi qu’il s’en défende un ministre en poste n’a pas hésité à indexer Alexandre Barro Chambrier par le très inamical titre d’invité indésirable. Vous constaterez que le peuple gabonais ignore souverainement les inepties tenues par les acteurs politiques. La réalité du Gabon est son peuple qui reste sourd et hermétique aux chants des sirènes de la division. Et quand Alfred Nguia Banda s’amuse à jouer les vierges effarouchées. Nous lui disons souviens-toi de 2009 !