Voilà une bien étrange affaire que nous sert un canard de la place, dont les fins limiers ont manifestement perdu le nord magnétique. Un récit truffé d’incohérences, de non-sens et d’affabulations fictionnelles.
Par Obame D’EBOMANE
Cette narration abracadabrantesque laisserait pantois et coi même l’énigmatique Franz Kafka. L’écho étant devenu brouhaha et la boussole désorientée, les censeurs de l’avant-veille veulent faire passer ce maelstrom inconséquent et illogique pour de la vérité. L’encre fielleuse et assassine de ces jeteurs de sort va se déverser sur Fabrice Andjoua, ci-devant Directeur Général du budget.
Il nous est conté une fable ubuesque dans laquelle l’improbable et les incantations se disputent la palme d’or. Ce compatriote serait subitement devenu une icône compulsive de la jet set internationale avec une enveloppe pharaonique au montant hebdomadaire de 300.OOO.000 de nos francs CFA. On croirait rêver ! La seule recherche du sensationnel ne suffirait pas à justifier ces délires psychotiques, et cette avalanche de divagations pathologiques, que nous servent ces croisés de l’absurde.
Trop occupés qu’ils sont à salir, souiller et spolier la réputation de leur victime désignée. Ces inquisiteurs à la plume haineuse nous donnent le tournis. Un temps Fabrice Andjoua, le roi décrété de la bamboula s’offrirait luxe, plaisirs et luxure avec son pécule personnel. L’encre inconséquente n’a pas encore séché, que l’on nous assène que finalement il s’agirait des fonds distrait des caisses du contribuable.
Les strates d’incongruité s’amoncellent les unes sur les autres. La décence et le simple bon sens ayant déserté les esprits de ces djihadistes du clavier, et comme il n’y a point de limite à la mauvaise foi de même que la bêtise est sans fond. Le crédo retenu par ces irascibles snipers étant de charger à outrance. Alors tout y passe. Et voilà que le Fabrice que l’on nous disait être un crésus tropical, devient brusquement un désargenté allant solliciter et mendier les faveurs d’une banque. Retenez votre hilarité car bientôt, ils le verront chez une quelconque mère tontine du quartier, afin de quémander un prêt avec intérêts.
Ce papier incandescent avec sa litanie d’inepties masque mal le dessein réel pour lequel il a été sourcé. Nul n’est dupe. Car l’origine de cet acharnement nauséeux et haineux est liée aux bouleversements attendus. Les véritables donneurs d’ordre sont dans la tourmente, et totalement désemparés par ce remaniement ministériel à venir. Et puisque le grief de filiation est sans effet. Alors, toutes les manœuvres même les plus ignominieuses sont de mise, pour semer des écueils sur le chemin de Fabrice Andjoua. Et déjà que disait l’artiste : Demain un jour nouveau, comprenne qui pourra !