Surtout que l’on ne vienne pas me dire que nous sommes entrés aisément dans la mêlée. Comment ne pas s’insurger avec tous les autres compatriotes de la désinvolture et pour tout dire de l’inconscience avec laquelle le Pr Mouguiama Tawfiq Daouda traite la grève des enseignants et par ricochet hypothèque avec légèreté l’avenir de la jeunesse gabonaise.
Par Obame D’EBOMANE
Si l’on voulait faire sauter le couvercle de la cocotte sociale en ébullition. On ne s’y prendrait pas autrement. A l’évidence des faits une seule conclusion s’impose Mouguiama Tawfiq Daouda comme beaucoup d’autres ne sont guère à la hauteur. Et d’ailleurs comment s’en étonner ce diplômé émérite nous proposait il y a encore peu que le sort des nouveaux bacheliers était de pointer à l’ONE. Le fameux conseiller Johnson illuminé et égaré sans retenue et réserve est venu nous vanter la mise en place des commissions.
Mais sait-il seulement que depuis Georges Clemenceau tout le monde est à même de décoder ce verbiage qui n’est rien d’autre qu’une fuite en avant. Cet ersatz est à prendre pour ce qu’il est un pisse aller pour gogo et voilà que les enseignants ne se sont pas fait prendre. Les questions sérieuses qui engagent et l’avenir de la jeunesse et la justice sociale doivent être traitées sérieusement par des gens sérieux.
L’attelage actuel a montré ses limites. Cette instrumentalisation du prétexte xénophobe par ascendance, Mouguiama Tawfiq Daouda et Johnson devaient être les premiers à s’en préoccuper. Toute provocation conduit inexorablement à la surenchère et aux excès.