Ces jours derniers, il y a des faits qui viennent conforter notre optimisme et notre foi en le Gabon, qui s’affirme de manière positive sur le plan institutionnel. Quoiqu’en pensent les sceptiques et autres persifleurs. Le fait démocratique s’exerce pleinement dans notre pays, et nombre d’agences d’évaluation à travers le monde saluent et reconnaissent ce trait d’excellence.
Par Obame D’EBOMANE
Il y a encore peu la véracité de l’assertion sus-évoquée s’est concrétisée par le double échange, qui mettaient aux prises le gouvernement, l’association Copil citoyen et la cour constitutionnelle. Par deux fois rétorquées, les arrêtés gouvernementaux ont été annulés par la haute juridiction.
E t voilà que quelque temps après, l’exécutif au travers d’un conseil des ministres prendra un décret portant sceau et signature du Chef de l’Etat sous le numéro 0002 du 07 janvier 2022, afin que celui-ci vienne confirmer et faire appliquer les mesures querellées.
Alors, que nous pensions le débat clos, le Copil citoyen saisira de nouveau la cour constitutionnelle, aux fins d’annuler purement et simplement les dispositions contenues dans le décret présidentiel. Par l’effet de la saisine, le décret est automatiquement suspendu en attendant l’examen et la conclusion de la haute juridiction.
Ce fait, loin d’être une parenthèse ou même une respiration du fonctionnement de la démocratie dans notre pays, vient davantage établir la vivacité du modèle institutionnel voulu par les gabonaises et les gabonais. Et nous sommes endroit de nous en féliciter.
Tout aussi rassurant et surprenant est la résurgence d’un dossier, qui par deux fois avait été vidé et frappé d’irrecevabilité par les tribunaux, suite à une plainte déposée par le collectif Appel à Agir, qui visait des analyses et des expertises médicales, pour constater si le président de la république après le fâcheux incident de Ryad, était toujours en possession de toutes ses facultés afin d’assumer les devoirs de sa charge. En toute indépendance la justice y a accéder et les convocations ont été faites et l’audience désormais fixée à la date du 21 janvier prochain.
Qui pourrait nous convaincre du contraire. Car nous sommes là, dans l’expression et la pratique démocratique dans toute son ampleur et sa splendeur. Ces acquis et ces faits sont conformes à la volonté et à la marque politique d’excellence qu’imprime quotidiennement Ali Bongo Ondimba. Et de ce Gabon là nous en sommes extraordinairement fiers.