Nous commençons à nourrir de sérieuses inquiétudes pour notre pays. En parcourant la toile et les réseaux sociaux, il nous est donné de rencontrer des thèses étranges et surprenantes. Nombre de compatriotes qui ont décidé de prendre fait et cause pour la locataire du 2 décembre vont jusqu’à ériger et à revendiquer un droit à l’échec.
Par Obame D’EBOMANE
ça et là, toute honte bue, on nous clame qu’il est impossible au premier ministre actuel de régler des problèmes qui remontent à des décennies. Et comme chez ces gens-là qui s’accommodent du ridicule. Il n’ y a aucune réserve à marquer au nom de la décence et même de la dignité. Voilà qu’ils se sont trouvés une parade qui en dit long sur ce qu’ils sont.
Les yeux dans les yeux et avec impudence, ils vous opposeront que tous les prédécesseurs de leur icône à l’immeuble du 2 décembre ont également échoué alors pourquoi et au nom de quoi leur égérie serait-elle la seule dont on attendrait des résultats ? Par ce fait, en définitive, pour les aficionados de l’actuel locataire du 2 décembre l’échec n’est pas une option mais un droit revendiqué et assumé.
Quid du pays, de son avenir, de son développement et des conditions de vie des populations ? Ils n’en ont cure. Ce pathétique plaidoyer pro domo est en fait, une balise qui nous donne la mesure d’évaluer combien pendant ces deux trop longues années le déficit en tous lieux et dans tous les domaines s’affiche avec un coefficient plus qu’exponentiel.
Nous faisons ici, œuvre utile en vous rappelant que si jamais l’histoire n’a pardonné l’échec. Qu’en est-il de la patience et de la colère de toute cette population ?-