Surtout que les dignitaires ne se fourvoient !
Par: Teddy Ossey
Nous apprenons que le collectif des dignitaires de la République se rend au palais de la présidence rencontrer le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Depuis là des supputations et des interprétations diverses fusent de toutes parts. Un grand nombre d’observateurs restent convaincus que la démarche initiée par les dignitaires serait de d’obtenir du Général Président d’intercéder à rebrousse poil en fléchissant sur certaines recommandations issues du Dialogue National inclusif.
On y voit particulièrement les mesures prises pour encadrer la vie démocratique par la suspension des partis politique afin d’arriver à une refonte qui éviterait et l’encombrement inutile et la surabondance fantaisiste que nous connaissons à ce jour. Du fait que les dignitaires aient été les uns et les autres à un moment des acteurs majeurs du parti démocratique gabonais ou des satellites gravitant autour. Les dignitaires voudraient voir réduire à minima la sanction infligée à ces formations politiques. Il nous faut ici prévenir les dignitaires en leur disant que les résolutions du Dialogue National inclusif ne sont pas un catalogue à choix variable mais bien l’expression de la volonté ferme des gabonaises et gabonais dans leur majorité la plus large.
La tentation d’y voir un retour de bâton vengeur est une gageure. Nous, nous refusons à faire offense à nos vénérables aînés mais il bon de savoir qu’il n’y a pas deux Gabon avec d’une part une cohorte d’exaltés à l’enthousiasme facile et d’autre part les dignitaires drapés de vertus et nimbés de sagesse . Le seul Gabon à la parole sacrée et consacrée s’est exprimé de façon claire et cristalline au travers des résolutions du Dialogue National inclusif. Le collectif des dignitaires gagnerait à accompagner le Président de la Transition à instituer au plus vite le comité de suivi et de surveillance y dédié et accélérer l’adoption en lois, décrets et ordonnances de ces bienheureuses dispositions qui voient le soleil se lever sur un Gabon nouveau. Sans hésitation, ni émotion, briser le rétroviseur garanti le statut de respectabilité et d’honorabilité que nous souhaitons toujours avoir envers nos dignitaires. Bassé !