À Bilié By Nzé …mieux l’autoflagellation et la contrition
Par Teddy Ossey
Ces derniers jours, le tout Gabon politique est effaré et véritablement ulcéré par la sortie abrupte du dernier premier ministre d’Ali Bongo, notre compatriote Alain Claude Bilie By Nzé. Par une abondante littérature ce dernier s’est fendu d’un commentaire de texte ahurissant et filandreux sur les résolutions du Dialogue National inclusif.
L’analyse est un chapelet de poncifs, de billevesées et d’interprétations lunatiques le tout nourri par le ressentiment et le prisme étroit d’un égocentrisme qui voit la dissolution programmée d’une ambition qui rêvait de l’accès à la dernière marche. Tout cet habillage cosmétique à prétexte ne masque nullement que notre flamboyant ex premier ministre voit désormais son horizon en pointillés.

Les résolutions du Dialogue National inclusif sonnent l’hallali tout en signant le crépuscule d’un parcours politique qui naguère ambitionnait les cîmes. On se souviendra que Bilie By Nzé plaçait son action sous le fameux triptyque des 3P. Ne prenons ici que le patriotisme, et nous pourrons évoquer dans la douleur et l’indignité la plus répulsive des infamies, et du déshonneur infligé aux gabonais.
Qui pourrait oublier que c’est sous la primature de Bilie By Nzé qu’un sujet sénégalais pur jus avait été nommé directeur général de la SEEG l’un des socles de notre souveraineté? Lorsque l’on a cautionné une telle offense. Il est évident que l’on s’est à jamais disqualifié et ce fait là vaut bannissement.

La belle littérature et les cris d’orfraie ne sont qu’un pis aller acrimonieux.
Osons rappeler à notre compatriote qu’à égale distance, il est resté huit mois à la primature, et que cela fait exactement huit mois aussi, que le Général Président Oligui Nguema et le CTRI sont aux affaires. Et là les gabonais dans leur unanimité disent qu’il n’y a pas match. L’oisiveté et la rancoeur sont mauvaises conseillères. Bassé !