Plus ça va, plus la politique et son lot d’analyses et d’interprétations reprennent droit de cité. Il y a dans l’air deux marqueurs majeurs qui nourrissent les débats et alimentent toutes les discussions aussi bien dans les salons feutrés des quartiers huppés que dans les troquets à l’ambiance interlope des mapanes: Le remaniement ministériel dont-on dit qu’il viendrait rebattre toutes les cartes dans le microcosme politique. Il faut à la vérité préciser que ceci n’est que pure spéculation sans fondements officiels.
Par Teddy Ossey
La deuxième préoccupation qui monopolise tous les esprits est le référendum sur la nouvelle constitution. C’est ici que nous plongeons dans un monde kafkaïen . En ce que ceux qui se lancent dans une croisade appelant les populations à voter massivement le non reconnaissent eux- mêmes chose étrange que du contenu à soumettre au choix des gabonaises et des gabonais, ils n’en savent rien! Que dalle! Et tout ceci devient presque truculent si le sujet n’était des plus sérieux et des plus important pour le Gabon nouveau rêvé par tous.
S’il est vrai qu’à ce jour le contenu de la nouvelle constitution n’est toujours pas dévoilé mais on ne peut renvoyer dos à dos les chantres du non et les apôtres du oui car ces derniers s’alignent sur le choix du Général Président qui lui sait ce que contient ce précieux document qui va rythmer la vie publique, politique et administrative du pays en ce que la constitution est la mére de toutes les lois.
Ceci conduit à dire que le camp qui aujourd’hui prône le non est dans une posture d’opposition systématiques et mécanique. Car comment condamner ce qui n’existe pas encore. À notre avis, il serait sage et judicieux de prendre patience ainsi le moment venu un argumentaire réellement charpenté pourrait être de sortie. Les afficionados du Président de la Transition lui ont donné quitus pour maintenant, pendant et aprés. Le choix du Général est de facto le leur. Ont-ils vraiment tort ? Bassé !