Tant d’actes de spoliation des biens de l’État, toutes ces destructions et démolitions insensées du patrimoine public, toutes ces cessions faites sous influence à des tiers autant que la délégation du pouvoir suprême à la légion étrangére appelent inexorablement à une condamnation par les instances judiciaires. Les gabonais plongés dans le chaos et la colère cherchent le coupable.
Par Obame D’EBOMANE
De toutes ces interrogations qui vont suivre, il revient au CTRI de donner la réponse aux populations gabonaises qui ont le droit de savoir pourquoi et par qui les fruits du labeur des contribuables ont été ainsi dilapidés par fantaisie et un anti patriotisme notoire.
La suppression de la bourse incombe à qui ? Le non paiement de la dette incombe à qui ? La non construction des 5 000 logements/ ans incombe à qui ? Le non suivi des chantiers de construction des infrastructures, le pont de Mayumba, incombe à qui ?
La non construction des universités de Mouila, Oyem et Port-Gentil incombe à qui ? La suppression des concours et intégration à la fonction publique incombent à qui ? 400 engins lourds du projet graine devenu Sotrader ainsi 400 véhicules non livrés incombent à qui ?
Le patrimoine hôtelier de l’État, Redama, Radisson Blue, Onomo, Green Resort ancien Maïsha ainsi que la chaine Héliconia par un tour de passe-passe ont disparu des biens publics ? La démolition du palais des conférences, du palais des spectacles et du palais des congrès y attenant cette folie incombe à qui ?
La démolition puis la non poursuite des travaux de construction du stade omnisports Omar Bongo incombe à qui ?
La cité de la démocratie avec des dizaines de villas cossus et le palais présidentiel d’apparât de Mont Bouet rasé à qui incombe la faute? Nous sommes là bien avant la falsification de la signature de l’ancien président, Ali Bongo Ondimba, toutes ces actions sont antérieures à l’accident survenu à Riyad.
La priorité accordée à la carte de séjour aux étrangers, au détriment de la carte nationale d’identité pour les gabonais, est-ce la faute à la fatigue sévére? Face à toutes ces évidences que compte faire le CTRI ? Pour le peuple gabonais, nul besoin de se perdre en conjectures, Ali Bongo Ondimba doit répondre de ses actes commis en toute conscience et responsabilité. La Restauration des institutions et l’assainissement par la vertu et l’éthique de la vie publique exigent ce fait de justice.