Les semaines à venir sont porteuses de bouleversements dans la sphère politique nationale à en croire les observateurs avertis. Entre les revendications légitimes du camp de l’opposition qui en appelle à l’installation d’un nouveau bureau du centre général des élections et ce pour cause de péremption.
Par Obame D’EBOMANE
Ce fait si d’aventure ne s’avérait, il aurait une incidence conséquente dans les élections législatives partielles imminentes. A dix mois de la consultation générale de 2023, il faut ici et sans délai donner un son de cloche plus rassurant et apaisant. Le temps à ce qu’il semble sera à la calvacade éffrénée plutôt qu’à un trot tranquille.
Deux facteurs viennent appuyer cette observation. D’une part, l’impatience marquée pour l’ouverture et la révision des listes électorales et d’autre part cette inquiètude et le doute à sa péripherie sur le recensement général des populations. Ces deux actes administratifs ont une importance déterminante pour la tenue des élections.
Si l’on ajoute à ces priorités majeures l’imminence d’un probable congrès du parti démocratique gabonais, qui viendrait rebattre les cartes sur l’échiquier politique national, alors le thermomètre s’emballe. Et que dire de ce pic d’angoisse et d’incertitude qu’est le remaniement gouvernemental souhaité par nombre de compatriotes.
Sur ce mercato étrange, chacun y va de son évaluation subjective. Bien que les grilles de lecture soient divergentes. Il en ressort tout de même une donnée constante, qui affirme que l’on ne pourrait y couper. Dans ce maelstrom d’intentions, le camp de l’opposition n’est pas en reste.
Entre celui qui se pose en candidat unique de fait, car ses prestigieuses fonctions antérieures lui confèrent ascendance et primauté. L’ascète des charbonnages qui semble avoir retrouver entrain et allant et se proclame seul pacha. Chiche et balivernes que tout cela répondent ceux qui s’activent et manoeuvrent pour une candidature unique par consensus.
Clôturons ce bal de l’improbable avec la cohorte de snipers et persifleurs, qui sont convaincus que leur aura naturelle les désigne et les qualifie. De cette foire d’empoigne, ils en font un pis aller. La ligne menant à 2023 nous réserve curiosités et cocasseries quand tout ceci ne devrait être que sérieux et hauteur d’esprit.