Lors de son adresse à la population à Tchibanga, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui NGUEMA aura été incisif, tranchant et sans circonvolutions nuancées, ni précaution.
Par Obame DEBOMANE
L’exaspération était perceptible dans le ton de l’homme du 30 août 2023, qui a dénoncé sans fioriture, tous ceux qui dans le gouvernement avancent masqués ayant des agendas cachés, et qui par leur duplicité affaiblissent la marche dynamique de la restauration. Une invite cinglante du Chef de l’État leur fait injonction de rendre leurs tabliers.

Comme une encyclique la parole présidentielle n’est point une alerte, mais bien une fin de non continuité pour incompatibilité de vision et de projection communes. À l’instar de Jean Pierre Chevènement, qui proclamait en son temps en France » un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne » et même plus proche de nous, le très célèbre « qui boude bouge » de BLA renvoyait à la même réalité dénoncée par le Chef de l’État.

Tous les observateurs de la scène politique nationale ont pu constater, que depuis quelque temps certains membres du gouvernement et des parlementaires; pourtant nommés par le Général Président se répandent en des propos aux antipodes des idéaux du CTRI. Tous ceux là qui au prix de trahisons, et de raptations serviles ont répondu présents en toute connaissance de cause.

Aujourd’hui, ils veulent retourner leurs vestes par des prétextes fallacieux. Il eut été fort simple pour le Président de les démettre, mais Oligui Nguema en fin tacticien, les met en face de leur duplicité, afin de confondre leurs convictions vacillantes. Quoiqu’il en soit, nul besoin de se perdre en conjectures, leur fin de parcours est déjà actée. Le coup de semonce de Tchibanga sonne l’hallali pour ces adeptes du double jeu.