Plus ça va et moins l’horizon de la famille politique dite de l’opposition ne semble donner une éclaircie à même d’apprécier, et leur conviction et leur détermination à conquérir l’alternance qu’elle appelle pourtant de ses vœux.
Par Obame D’EBOMANE
A quelques encablures des élections générales de 2023, qui soulignons-le encore, seront un scrutin à deux tours. Quel encombrement et quelle surabondance de candidatures sur la ligne de départ ! Et nous pouvons ici, prendre le pari que bien d’autres viendront encore s’ajouter à cette liste déjà bien remplie.
Alors la question est simple. Puisque la candidature unique proposée et souhaitée par certains, chaque jour s’éloigne davantage un peu plus. Il est évident, que le moment venu nous assisterons à un combat des coqs de l’opposition s’étripant entre eux, et ainsi de fait, ces déchirements fratricides n’auront d’autre issue que l’éparpillement et l’émiettement des suffrages.
A ce jour, la seule victoire de l’opposition est d’avoir marginalisée, fragilisée et pour tout dire expulser sans ménagement le reclus des charbonnages, l’Onéro Ping est désormais un has-been dont plus personne ne fait cas.
A entendre les uns et autres, les leaders de l’opposition semblent croire que par un miracle improbable au soir du scrutin, la providence viendrait leur déposer généreusement l’obole. Bien qu’ils se dispersent sur le terrain, leur message ainsi que leur stratégie n’en sont pas plus clairs. La dénonciation véhémente de la gouvernance actuelle et l’indexation à tout va ne disent pas quelle alternative porterait leur offre politique.
S’en prendre au Parti Démocratique Gabonais en l’accusant de débauchage est une hérésie d’autant plus, pour grand nombre de ceux qui sont de retour à la chapelle de Louis, ils en étaient partis au paravant. Entre ersatz et succédané, la lucidité et la raison ont prévalu. A tout dire, ce que nous voyons de l’opposition aujourd’hui ne pourra guère résister à la redoutable machine électorale qu’est le Grand Parti des Masses.