De ce conclave incestueux tenu hier par le parti démocratique gabonais nous retenons deux enseignements. Le premier d’entre eux est comment les camarades militants se sont faits et laissés piéger par le CTRI avec à sa tête le Général Oligui Nguema. Dès l’instant ou l’on a compris et saisi toute la subtilité et la nuance de ce qu’est l’essence véritable des écrits du prince Machiavel entre la conquête du pouvoir et la conservation de celui-ci.
Par Obame D’EBOMANE
La tactique fine qui laissait le parti démocratique gabonais évoluer à son gré et convaincu de son fait par une proximité d’avec le nouveau pouvoir se révéle être aujourd’hui qu’un leurre. Et vérifions l’adage populaire qui dit : » tel est pris qui croyait prendre ». En se précipitant à la messe noire de la chapelle de Louis, les félons cyniques qui se doraient la pilule auprès du Président de la Transition et qui avaient aussi infecté la haute administration ont laissé tomber le masque et apparaissent désormais comme les perfides infiltrés qu’ils sont.

Les jours à venir devraient conduire à un nettoyage au casher. Comment peut-on prétendre soutenir le CTRI le jour lorsque la nuit l’on affirme son allégeance auprès de l’engeance diabolique honnit par tous les patriotes véritables.
Le deuxième enseignement vient de ce qui est inscrit dans l’ADN du parti démocratique gabonais c’est dire la fourberie et la duperie. Les camarades pris de court par la sortie abrupte de l’enfant terrible de Ntang Louli Alain Claude Billié By Nzé. Subodorant la manoeuvre de récupération et qui de fait allait lui accorder un leadership incontestable.

Luc Oyoubi, André Dieudonné Berre et autres comploteurs invétérés ont couru vers le reclus « Make noiser « Ali Bongo Ondimba pour venir faire un numéro de prestidigitateur en barrant la route à cet ambitieux et indèsirable Billié-BY- Nzé. Une fois ce tour pendable accompli. Voilà nos comploteurs faisant les yeux de Chimène au Président de la Transition en lui offrant le scalp de l’encombrante génétrice de Y’Al par une retentissante radiation du parti.

Ce bannissement a valeur de réparation pour les offenses et outrecuidances commises envers le Général Oligui Nguema. La ficelle est si grossière pour plaire.
En somme Y’Ali aurait décidé d’éjecter sa mère. Décidément, le parti démocratique gabonais en déliquescence ne recule devant rien. Le matricide devient une offrande chez ces gens- là. Quelle répugnance !