A peine les nouvelles nominations connues, que ce soit au haut commissariat général de la république, au gouvernement ainsi qu’au secrétariat exécutif du Parti Démocratique Gabonais, voilà que les mêmes zizanistes patentés et ivres de malveillance sortent du bois. Ils débitent leur fiel, fait d’absurdités et de médisance haineuse. Et comme il n’y a point de limite à la sottise, ils s’en sont trouvés, une toute bonne que l’on peut qualifier ici, de surabondance pondérale politique.
Par Obame D’EBOMANE
De quoi s’agit-il en fait ? A en croire leurs inepties, certains départements du pays, tout comme d’autres ethnies auraient bénéficié de manière outrageuse des récentes nominations. Il nous est conté une fable à la limite ubuesque, si elle n’est pas simplement niaise et désopilante. Dans ce mercato de la promotion politique excessive, le département du Ntem dont la capitale est Bitam arriverait en tête, avec les prestigieuses désignations faites au haut commissariat général de la présidence de la république, ainsi que dans la hiérarchie du secrétariat exécutif du parti démocratique gabonais.
Les olibrius irrités et couroucés indexent Port gentil et l’Ogooué Maritime dans son ensemble, car à leurs yeux bridés et leur entendement brouillé, la ville du pétrole serait au pinacle de l’excès et de l’abondance de par les dernières nominations politiques. Une fois lancé, ces ostrogoths ne s’épargnent aucune incongruité. Hier, véhéments et vindicatifs, ils hurlaient à l’accaparement du pays par la légion étrangère. Et ce sont encore les mêmes, qui s’horripilent en déclarant que tous les leviers dans les centres de décisions sont entre les mains d’une seule communauté : ‘’les Omyénès’’ de l’Estuaire, de l’Ogooué Maritime et du Moyen-Ogooué.
Simplement pitoyable et pathétique ; le Gabon promeut ses filles et fils par leur profil, leur compétence ainsi que leur expertise. Le fait communautaire ou tribal, reste et demeure l’apanage des petites gens à l’esprit étroit et à l’aigreur pathologique. Nous nous gardons bien de les offenser, car à leur yeux les valeurs et les principes se noient dans la haine.