Il y a quelques jours le quotidien l’Union ouvrait ses colonnes au plus grand des capitaines nationaux d’industrie : Christian Kerangall président directeur général de la tentaculaire holding Compagnie Du Komo (CDK).
Par Obame D’EBOMANE
Ce franco-gabonais de 75 ans dont 50 de vie en continue sur les terres gabonaises. Cet homme reputé discret s’est voulu pour une fois disert, au travers de la publication de ses ‘’mémoires en noirs et blancs’’. Il est un temoin priviligié et un acteur majeur du Gabon dans tous ses pans et strates. Avec générosité et gratitude, il nous fait le récit d’un Gabon terre d’hospitalité, d’opportunités, d’espoirs et d’espérance.
A-t-on besoin de dire ici, que sa proximité compacte et extraordinaire d’avec les différents Chef d’Etats, lui confère l’aura d’un homme de secrets et même de tous les secrets. Il dresse le tableau du Gabon d’hier, d’aujourd’hui et se projete dans un avénir qui peut être enchanteur. Avec lucidité et pertinence, et par une implication personnelle, il dit les choses avec une vérité touchante, qui n’est ni un plaidoyer et encore moins un réquisitoire à charges.
S’il cite les causes des ratés et des manquements, tout à la fois il indique ce qui aurait du se faire. Qui peut être fait et comment le faire demain. Ce compatriote nous donne une leçon d’excellence, en stimulant de façon vigoureuse et dynamique notre foi en le Gabon. Mais hélàs ! Comme toujours, certains et d’ailleurs toujours les mêmes vont faire une lecture biaisée et une interprétation anachronique de ses propos, en les travestissants à dessein pour une propagande saugrenue.
Retenons simplement que Christian Karengall, nous dit que le Gabon il faut y croire, et en rêver pour un destin plus grand au profit de toutes ses filles et fils. Il le dit sans ambage et sans complaisance mais avec grand enthousiasme.